Pathologies neurodégénératives

Un logiciel de post-traitement mesure et compare les volumes des structures cérébrales

Une société américaine a mis au point un logiciel de post-traitement qui permet une étude volumétrique des structures cérébrales et les compare à des valeurs de référence. Le but annoncé : évaluer l’atrophie cérébrale et l’impact des maladies neurodégénératives.

Le 07/09/17 à 11:00, mise à jour aujourd'hui à 15:22 Lecture 1 min.

La société précise que son logiciel fournit « des mesures quantitatives issues d’examens d’IRM cérébrales qui peuvent être utilisées conjointement avec d'autres résultats dans le cadre de leur évaluation clinique ». © CorTechs Labs

La firme américaine CorTechs Labs a développé un logiciel de post-traitement 3D pour l’IRM cérébrale. Baptisé Neuroquant®, il est disponible en France, où la clinique d’imagerie médicale du groupe du Mail à Grenoble (Isère) l’a installé dans ses services. Selon ses concepteurs, cette technologie « permet de segmenter et de mesurer automatiquement les volumes des structures cérébrales », notamment les hippocampes, les ventricules et les noyaux gris. Elle les compare ensuite aux valeurs de référence établies chez une population de même sexe et de même âge.» Ce programme, indique CorTechs Labs, est conçu « pour aider les médecins à quantifier l’atrophie cérébrale et permettre une évaluation de l’impact des maladies neurodégénératives ».

Plusieurs fonctionnalités pour mesurer les structures cérébrales

Différentes fonctionnalités permettent de produire différents rapports « sur l’atrophie en fonction de l’âge, l’asymétrie de volume des hippocampes par côté, le développement cérébral à partir de l’âge de 3 ans et les volumes de 39 structures cérébrales dans les hémisphères droit et gauche, classés par lobe et par région ». Avec cette technologie, les examens ne nécessitent aucune injection de produit de contraste. La société précise que son logiciel fournit aux médecins « des mesures quantitatives issues d’examens d’IRM cérébrales qui peuvent être utilisées conjointement avec d’autres résultats dans le cadre de leur évaluation clinique ». Elle précise toutefois qu’il « ne doit pas être utilisé comme outil de diagnostic autonome ».

Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

Voir la fiche de l’auteur

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

13 Juin

16:00

Les patients attendant une thrombectomie pour occlusion d'un gros vaisseau devraient être positionnés avec la tête inclinée à 0° plutôt qu'à 30° pour assurer leur stabilité clinique et éviter leur détérioration, suggère un essai randomisé (N = 182 patients) publié dans JAMA Neurology.

13:30

Les résultats d’une étude publiée dans Neuroradiology démontrent les avantages d’une formation sur l’utilisation d’un moteur de recherche basé sur un grand modèle de langage (LLM). Des interventions éducatives même à faible effort sur les LLM ont amélioré la précision diagnostique des internes en radiologie en IRM cérébrale, « soulignant leur rôle potentiel dans les programmes de formation en radiologie ».

7:30

Philips a annoncé l'obtention du marquage CE pour son dernier logiciel de reconstruction d'image SMartCT®. Destiné à soutenir la décision dans le traitement de l'AVC et d'autres maladies neurovasculaires, il est désormais disponible dans toute l'Europe, annonce le média Endovascular Today.
12 Juin

16:00

Une approche basée sur l’IA améliore la détection des lésions mammaires incidentes significatives sur les scanners thoraciques, indique une étude. Malgré une hausse des faux positifs, le tri automatisé a permis de réduire de 97,3 % les examens à relire par rapport à une approche hypothétique de double lecture complète.  
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR