Bonnes pratiques

Au Luxembourg, le manque d’IRM compromet la pertinence des examens

Selon un audit publié en septembre, de nombreux examens de scanner réalisés au Luxembourg pourraient être substitués par des examens d’IRM. Ce principe de justification se heurte à la rareté des appareils, qui allonge les délais d’attentes.

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Le 04/01/18 à 8:00, mise à jour hier à 15:22 Lecture 3 min.

L'audit du ministère de la Santé luxembourgeois indique qu'un autre examen serait mieux justifié que le scanner dans 67% des cas (photo d'illustration). © Benjamin Bassereau

Au Luxembourg, un audit publié en septembre 2017 par le ministère de la Santé du Grand-Duché remet en cause la pertinence des deux tiers des actes de scanner. Il conclut en effet qu’un nombre significatif de demandes d’examens de tomodensitométrie pourraient être remplacées par des demandes d’examens d’IRM. « Dans 67 % des cas, un autre examen serait mieux justifié que le scanner, et il s’agirait d’une IRM dans 51 % des cas », notent ses auteurs.

Le taux de conformité est plus élevé pour les demandes d’IRM

Pour réaliser cet audit, ils ont analysé 388 demandes de scanner et 330 demandes d’IRM, « représentatives de tous les services de radiologie du Luxembourg ». Deux duos de radiologues - belges et français - ont évalué leur pertinence. Résultat : le taux de conformité « est plus élevé pour les demandes d’examen IRM (79 %) que pour les demandes d’examen de scanner (61 %) ». Les examens d’IRM apparaissent ainsi « relativement mieux justifiés par les éléments de la demande » que les examens

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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