Organisation des soins

Comment la téléradiologie renforce la collaboration pendant la crise Covid

Durement frappé par la première vague de Covid, l’hôpital de Dunkerque s’est appuyé sur la téléradiologie pour organiser son activité. Les relations radiologues-urgentistes s’en sont trouvé renforcées.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 06/11/20 à 8:03, mise à jour hier à 15:13 Lecture 2 min.

Au plus fort de la première vague, les résultats des tests PCR mettaient jusqu’à 5 jours pour arriver ; le scanner a donc servi d’outil de tri (photo d'illustration). © C. F.

Pendant la première vague de Covid-19, la téléradiologie a permis de fluidifier l’activité au sein de l’hôpital de Dunkerque (59), explique Daniel Georges. Radiologue libéral, ce dernier assure une partie de l'activité du centre hospitalier en présentiel et une partie en téléradiologie via le réseau Télédiag. Les radiologues du réseau tiennent la permanence des soins par cercles concentriques « d'abord les Dunkerquois, puis les Nordistes, puis les autres », détaille-t-il.

Une situation critique

Pendant le pic épidémique de Covid, Daniel Georges a concentré son activité sur le centre hospitalier de Dunkerque. « La situation au mois de mars était extrêmement critique, se remémore-t-il. Nous avons eu une vague relativement importante et surtout, nous n’avions pas de possibilité de dégagement : on a la Belgique d’un côté, la mer de l’autre, et Lille est à 80 km. Dunkerque était donc l’hôpital de recours. »

Une interprétation rapide jour et nuit

Au plus fort de la première vague, les résultats

Il vous reste 71% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

Voir la fiche de l’auteur

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Le fil Docteur Imago

03 Juin

7:30

Un angioscanner de la tête au cou étendu à au moins 6 cm sous la carène trachéale peut améliorer la détection des thrombus cardio-aortiques sans perte de temps chez des personnes prises en charge pour une suspicion d'AVC aigu. Étude.
02 Juin

16:00

L'entreprise Advanced Accelerator Applications a retiré le 9 mai sa demande d'utilisation de Lutathera® (177Lu-DOTATATE) dans le traitement des adultes nouvellement diagnostiqués de tumeurs neuroendocrines gastroentéropancratiques, informe l'Agence européenne des médicaments (EMA). Lutathera® continue toutefois à être autorisé chez les adultes souffrant de tumeurs neuroendocrines gastroentéropancratiques métastatiques ou non résécables qui ne répondent pas au traitement, conformément à la récente étude positive NETTER-2.

13:30

La professeure de radiologie et présidente du bureau de la Société d'imagerie de la femme (SIFEM) Isabelle Thomassin-Naggara a rappelé qu'une saisine de la Haute Autorité de santé (HAS) porte sur le fait d'avancer l'âge d’entrée dans le dépistage organisé du cancer du sein à 45 ans, le 16 mai à l'occasion de la 7e édition du congrès RAD à Angers (49). Cette saisine, issue de la direction générale de la santé (DGS), fait partie de la liste des productions de la HAS programmées pour 2025, et les travaux devraient débuter cette année.

7:30

Lors du 7e congrès Radiologie aujourd'hui et demain (RAD), ce 16 mai à Angers (49), le professeur de radiologie et secrétaire général de la Société française de radiologie (SFR) Alain Luciani a annoncé que la SFR a engagé une démarche pour « parler de la radiologie au primaire », dans le cadre d'un module de formation de primaire intitulé « le squelette ». L'objectif serait d'améliorer la connaissance de la radiologie dans le public, voire d'augmenter l'adhésion aux dépistages.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR