Éclairage

Comment les financiers s’intègrent dans une structure libérale d’imagerie médicale

Les financiers non-médecins utilisent plusieurs méthodes pour prendre le contrôle d’une structure. La réglementation pose certaines contraintes mais reste permissive sur plusieurs points.

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Le 08/11/22 à 8:00, mise à jour le 11/09/23 à 13:23 Lecture 1 min.

« Le quart au plus du capital d’une société d’exercice libéral de médecins […] peut être détenu par une ou plusieurs personnes [non-médecins] », rappelle l’article R. 4113-12 du CSP (photo d'illustration). D. R.

Les structures libérales d’imagerie médicale peuvent intégrer en leur sein des personnes morales ou physiques qui ne sont pas les radiologues qui y exercent leur activité. Toutefois, cette intégration est soumise à conditions, fixées par le Code de la santé publique (CSP). La première concerne le type de structures : il s’agit des sociétés d’exercice libéral (SEL) de médecins, qui peuvent revêtir plusieurs formes, telle que la SEL par actions simplifiées. Dans ces SEL, plus de 50 % du capital et des droits de votes sont détenus par les médecins exerçants.

25 % des capitaux

Comment peuvent alors se répartir le reste du capital et des droits de vote, minoritaire de fait ? « Le quart au plus du capital d’une société d’exercice libéral de médecins […] peut être détenu par une ou plusieurs personnes [non-médecins] », rappelle l’article R. 4113-12 du CSP. C’est donc dans ces proportions que les financiers non-médecins peuvent intégrer le capital des SEL. Le restant peut être détenu par des méd

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Benjamin Bassereau

Directeur de la rédaction BOM Presse Clichy

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Le fil Docteur Imago

20 Juin

16:00

La Société européenne de radiologie gastro-intestinale et abdominale (ESGAR) a publié des recommandations pratiques pour le diagnostic et l'évaluation de la réponse au traitement chez les patients souffrant d'une maladie de Crohn luminale. L'entéro-IRM et l'échographie sont les examens radiologiques de première ligne, tandis que le scanner peut être utile en seconde ligne ou dans l'aigu, souligne notamment l'article.

13:30

L'embolisation de l'artère méningée moyenne avec des microparticules pour prévenir la récidive des hématomes sous-duraux chroniques chez les patients déjà traités par chirurgie ne fait pas mieux que la prise en charge standard, selon une étude randomisée multicentrique française (342 patients) parue dans le JAMA. Le professeur de radiologie Laurent Spelle avait déjà indiqué dans nos colonnes des résultats préliminaires négatifs pour cette étude.

7:30

50 personnes ont participé au RI challenge avec 368 posts LinkedIn, a annoncé Mehdi Lebbadi, co-organisateur du défi dédié à mettre en avant la radiologie interventionnelle, que nous avions interrogé à ce sujet. Ces posts ont généré 19 422 « likes », et sont apparus plus de 500 000 fois à l'écran d'utilisateurs LinkedIn. « J'organise actuellement la même chose à l'échelle européenne, juste avant le congrès du CIRSE [la Société européenne de radiologie cardiovasculaire et interventionnelle, NDLR] mi-septembre. L'enthousiasme est déjà palpable », se réjouit le praticien.
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