Témoignage

« Dans mon centre, je peux avoir un scanner dans les trois jours et une IRM dans la semaine »

Mostefa Bennamoun est oncologue à l’Institut mutualiste Montsouris, à Paris et témoigne des difficultés que rencontrent certains patients qui doivent passer des examens d’imagerie en coupes. Plus que l’accès aux machines, c’est la disponibilité de l’expertise médicale qui est pour lui le principal écueil.

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Le 14/12/21 à 8:00, mise à jour hier à 15:11 Lecture 3 min.

« Dans mon centre, je peux avoir un scanner dans les trois jours et une IRM dans la semaine ; ce sont des délais raisonnables », estime l'oncologue Mostefa Bennamoun. D. R.

Docteur imago / En tant qu’oncologue, rencontrez-vous des difficultés pour accéder à l’imagerie lourde ?

Mostefa Bennamoun / En région parisienne, l’offre est assez fournie. Nous accédons facilement au scanner, à l’IRM et à toute l’imagerie échographique et radiographique. Je ne suis pas sûr que le parc d’équipements soit si sinistré que ça. Dans mon centre, je peux avoir un scanner dans les trois jours et une IRM dans la semaine ; ce sont des délais raisonnables. Il y a toutefois quelques bémols sur des choses très spécialisées, par exemple l’IRM cérébrale. Cela dépend surtout de la compétence médicale disponible, c’est-à-dire les gens capables d’interpréter l’examen rapidement et de façon experte. L’accès à l’imagerie lourde devient plus difficile lorsqu’on sort de la région parisienne ou des grandes agglomérations. Là, les malades et les collègues ont beaucoup plus de difficultés.

D. I. / C’est donc l’accès à l’expertise, plus qu’aux équipements d’imagerie, qui vous pose des problèmes

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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20 Juin

16:00

La Société européenne de radiologie gastro-intestinale et abdominale (ESGAR) a publié des recommandations pratiques pour le diagnostic et l'évaluation de la réponse au traitement chez les patients souffrant d'une maladie de Crohn luminale. L'entéro-IRM et l'échographie sont les examens radiologiques de première ligne, tandis que le scanner peut être utile en seconde ligne ou dans l'aigu, souligne notamment l'article.

13:30

L'embolisation de l'artère méningée moyenne avec des microparticules pour prévenir la récidive des hématomes sous-duraux chroniques chez les patients déjà traités par chirurgie ne fait pas mieux que la prise en charge standard, selon une étude randomisée multicentrique française (342 patients) parue dans le JAMA. Le professeur de radiologie Laurent Spelle avait déjà indiqué dans nos colonnes des résultats préliminaires négatifs pour cette étude.

7:30

50 personnes ont participé au RI challenge avec 368 posts LinkedIn, a annoncé Mehdi Lebbadi, co-organisateur du défi dédié à mettre en avant la radiologie interventionnelle, que nous avions interrogé à ce sujet. Ces posts ont généré 19 422 « likes », et sont apparus plus de 500 000 fois à l'écran d'utilisateurs LinkedIn. « J'organise actuellement la même chose à l'échelle européenne, juste avant le congrès du CIRSE [la Société européenne de radiologie cardiovasculaire et interventionnelle, NDLR] mi-septembre. L'enthousiasme est déjà palpable », se réjouit le praticien.
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