Réforme du troisième cycle

Deux ans pour former les futurs radiologues interventionnels

Les premiers diplômés de l’option radiologie interventionnelle avancée quitteront l’internat en 2023, à l’issue d’une formation de deux ans, qui fait la part belle à la pratique clinique. À terme, eux seuls pourront réaliser les gestes de RI complexes.

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Le 03/02/23 à 8:00, mise à jour le 11/09/23 à 13:23 Lecture 2 min.

L’enseignement se répartit en cours théoriques en e-learning et en pratique clinique, avec une large place laissée à cette dernière (photo d'illustration). © Carla Ferrand

Durant les trois années de la phase d’approfondissement, tous les internes apprennent la radiologie interventionnelle « générale », celle des gestes simples réalisables dans un environnement conventionnel : pose de voies d’abord, infiltrations profondes, ponctions, biopsies, drainages, etc. Ceux qui souhaitent pouvoir pratiquer l’ensemble des gestes de RI, dont ceux qui nécessitent un environnement dédié, devront suivre l’option radiologie interventionnelle avancée (RIA) pendant leur phase de consolidation. Créée lors de la réforme du DES, celle-ci dure deux ans, une année de plus que la voie « classique ». Les premiers diplômés de RIA sortiront donc en 2023. Dès le 1er juin 2023, la présence d’au moins l’un d’entre eux dans l’équipe soignante sera indispensable pour obtenir une autorisation d’activité de radiologie interventionnelle avancée, comme le prévoit le décret n° 2022-1237 du 16 septembre 2022. Une manière de « sanctuariser » la RI du côté de la radiologie, selon Hervé Leclet,

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Auteurs

Jérome Hoff

Rédacteur en chef adjoint BOM Presse Clichy

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Le fil Docteur Imago

20 Juin

16:00

La Société européenne de radiologie gastro-intestinale et abdominale (ESGAR) a publié des recommandations pratiques pour le diagnostic et l'évaluation de la réponse au traitement chez les patients souffrant d'une maladie de Crohn luminale. L'entéro-IRM et l'échographie sont les examens radiologiques de première ligne, tandis que le scanner peut être utile en seconde ligne ou dans l'aigu, souligne notamment l'article.

13:30

L'embolisation de l'artère méningée moyenne avec des microparticules pour prévenir la récidive des hématomes sous-duraux chroniques chez les patients déjà traités par chirurgie ne fait pas mieux que la prise en charge standard, selon une étude randomisée multicentrique française (342 patients) parue dans le JAMA. Le professeur de radiologie Laurent Spelle avait déjà indiqué dans nos colonnes des résultats préliminaires négatifs pour cette étude.

7:30

50 personnes ont participé au RI challenge avec 368 posts LinkedIn, a annoncé Mehdi Lebbadi, co-organisateur du défi dédié à mettre en avant la radiologie interventionnelle, que nous avions interrogé à ce sujet. Ces posts ont généré 19 422 « likes », et sont apparus plus de 500 000 fois à l'écran d'utilisateurs LinkedIn. « J'organise actuellement la même chose à l'échelle européenne, juste avant le congrès du CIRSE [la Société européenne de radiologie cardiovasculaire et interventionnelle, NDLR] mi-septembre. L'enthousiasme est déjà palpable », se réjouit le praticien.
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