Mesures d'incitation

Deux nouvelles primes pour l’exercice public de la radiologie

Le Gouvernement a instauré une prime d'engagement dans le secteur public hospitalier. Elle pourra atteindre 30000 euros pour les radiologues. Par ailleurs, une autre prime récompensera les praticiens qui travaillent sur plusieurs sites distants au sein d'un groupement hospitalier de territoire.

Le 24/03/17 à 8:00, mise à jour hier à 15:26 Lecture 2 min.

Une prime d’engagement est destinée aux spécialités ayant le plus de difficultés de recrutement, dont fait partie la radiologie. www.pixabay.com

L’État vient de donner plusieurs coups de pouce à l’exercice public de la radiologie, l’un pour les nouveaux entrants, l’autre ceux qui travaillent au sein des groupements hospitaliers de territoire. Le premier est une prime d’engagement destinée aux pratiquants des spécialités ayant le plus de difficultés de recrutement, dont fait partie la radiologie. Le deuxième s’adresse aux médecins qui exercent sur plusieurs sites d’un même groupement hospitalier de territoire.

Une surprime d’engagement pour la radiologie

La radiologie est l’une des deux spécialités médicales, avec l’anesthésiologie-réanimation, concernée par la prime d’engagement, instaurée par un décret publié au Journal officiel du 15 mars 2017. Elle récompense l’engagement dans une carrière hospitalière pour les praticiens des hôpitaux à temps plein, à temps partiel, les contractuels et assistants des hôpitaux.

Pour les radiologues engagés, deux cas de figure peuvent être rencontrés :

  • Le praticien touche 10 000 € s’il est recruté sur un poste de radiologue.
  • Il peut prétendre à 20 000 € supplémentaires s’il est recruté sur un poste dans une spécialité pour laquelle l’offre de soins est ou risque d’être insuffisante dans l’établissement. Cette liste des postes est arrêtée localement par l’ARS.

La prime est versée en deux fois, suite à la signature d’une convention et selon plusieurs modalités et conditions.

Mise en place des groupements hospitaliers de territoire

La seconde prime accompagne la mise en place des groupements hospitaliers de territoire. Elle vient compléter la prime qui existe pour les praticiens qui travaillent déjà sur plusieurs établissements. Cette prime est calculée en fonction du nombre moyen hebdomadaire de demi-journées passées en dehors du site principal d’exercice du praticien ainsi que du nombre de sites d’exercice différents (lire encadré).

[contenu_encadre img= » » titre= »La prime liée à l’exercice dans le GHT en dehors du site principal » contenu= »- 1 demi-journée : 250 € brut ;
– de plus de 1 demi-journée à 3 demi-journées inclus : 450 € brut ;
– de plus de 3 demi-journées à 4 demi-journées inclus : 700 € brut ;
– 4 demi-journées sur au moins 2 sites différents du site principal d’exercice : 1 000 € brut
– plus de 4 demi-journées : 1 000 € brut. » auteur= » » legende= » » credit= » »]

Pour être éligible à la prime, l’activité partagée du praticien doit être réalisée sur un site distant d’au moins 20 km de son site principal d’exercice. « La distance à prendre en considération est la distance la plus courte par voie routière entre les deux sites d’exercice », précise le texte publié au Journal officiel.

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Benjamin Bassereau

Directeur de la rédaction BOM Presse Clichy

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