Retour sur la Covid

En Allemagne : « L’imagerie médicale n’a pas été contrainte de jouer un rôle important »

Lors des JFR 2020, plusieurs pays ont témoigné de la réponse de l’imagerie médicale à la pandémie de Covid. Ce deuxième article (sur une série de trois) relate l’intervention de Julien Dinkel, radiologue au CHU de Munich, lors d’une session du 5 octobre.

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Le 12/10/20 à 7:00, mise à jour aujourd'hui à 15:06 Lecture 4 min.

« Pour moi, le rôle de l’imagerie en Allemagne a été assez limité », avance Julien Dinkel. capture d'écran JFR Plus

« Je suis habituellement réticent pour faire une présentation à cette période de l’année car, à Munich, c’est la fête de la bière, mais cette année, elle a été annulée », plaisante Julien Dinkel. Ce professeur de radiologie thoracique d’origine strasbourgeoise à l’université Ludwig Maximilian de Munich exerce au CHU de Munich et à la clinique thoracique Munich-Gauting, en Allemagne. Il a éclairé les JFR 2020, lors d’une session dédiée à la gestion de la pandémie du point de vue radiologique, sur les particularités de notre voisin outre-Rhin. Le nombre de cas y a été beaucoup plus faible : 290 000 environ, avec quelque 9 464 décès depuis le début de la crise.

270 scanners pour 10 729 cas à Munich

La gestion de la crise par l’Allemagne a plutôt été saluée à l’international, constate le radiologue, qui questionne : la radiologie a-t-elle joué un rôle dans cette « bonne » réponse à la première vague ? « Pour moi, il a été assez limité », avance-t-il. En présentant une carte de répartition de

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Benjamin Bassereau

Directeur de la rédaction BOM Presse Clichy

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06 Mai

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Une étude a relevé des « différences significatives » de résultats entre deux solutions commerciales d'IA pour le calcul automatique des volumes du noyau et de la pénombre ischémique chez des patients atteints d'AVC (Viz.ai et RAPID.AI). Les chercheurs n'ont toutefois pas constaté de différence entre les deux logiciels dans l'évaluation de l'éligibilité à la thrombectomie selon les critères DEFUSE-3.

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