Écoresponsabilité

« En imagerie, il faut travailler sur la pertinence et acheter responsable »

Dans un rapport du ministère de la Santé publié en mai 2021, un groupe de travail s’est interrogé sur les conséquences environnementales de l’utilisation des systèmes numériques en santé. Nathalie Baudinière et Brigitte Seroussi, auteures de ce document, proposent quelques pistes pour rendre l’imagerie médicale plus écoresponsable.

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Le 17/09/21 à 7:00, mise à jour aujourd'hui à 15:12 Lecture 3 min.

Pour Nathalie Baudinière et Brigitte Seroussi, auteures d'un rapport sur l'impact environnemental du numérique en santé publié en mai 2021, l'instauration de pratiques écoresponsables en imagerie passera par la mise en place d'incitations financières. D. R.

Docteur Imago / Comment s’illustre l’impact du numérique en santé, notamment en radiologie, et comment le quantifie-t-on ?

Nathalie Baudinière / Dans notre rapport, nous nous sommes intéressées aux émissions de gaz à effet de serre et à l’utilisation des ressources abiotiques, c’est-à-dire non renouvelables, notamment l’eau et les terres et minerais utilisés dans les composants électroniques. La problématique en santé est de savoir à quel moment le numérique a un impact et quel est cet impact. On sait qu’il y a des effets environnementaux au moment de la fabrication et de l’utilisation des matériels. C’est le cas pour les équipements d’imagerie médicale. Comme ils vivent longtemps, on peut imaginer que l’énergie nécessaire à leur fonctionnement constitue une part importante de leur impact. Malheureusement, très peu de données permettent de l’évaluer avec précision. Une étude italienne menée en 2020 estime que l’ensemble des IRM et scanners auraient contribué pour 0,77 % aux émissions mo

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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12 Sep

13:29

Chez les patients atteints d'accident vasculaire cérébrale ischémique aigu, subissant une thrombectomie mécanique, mieux prévoir le risque de recanalisation futile serait possible grâce à deux marqueurs d'imagerie : Le scanner sans contraste et l'angioscanner. Selon l’étude parue dans Springer Nature, l’intégration d’un nomogramme grâce à ses données permettrait de faciliter la prise de décision thérapeutique.  

7:18

Jean-Philippe Masson, président de la FNMR, a reçu dans son centre d'imagerie à Carcassonne, le ministre chargé de la Santé et de l’accès aux soins, Yannick Neuder pour évoquer les déserts radiologiques et le protocole proposé par la CNAM. La FNMR a réaffirmé son opposition aux baisses tarifaires prévues et insisté sur la nécessité de mesures de pertinence, annonce la fédération sur le réseaux social Linkedin.
11 Sep

15:00

La reconstruction compensée en mouvement améliorerait « significativement » la qualité subjectives des images en réduisant les artefacts en angioscanner coronaire (CCTA) comparée à la reconstruction standard à 78 % d'intervalle RR. Une technique qui permet, selon l'étude retrospective, une meilleur interprétabilité de l'image diagnostic chez les patients orientés pour CCTA et ce dans la plupart des fréquences cardiaques et des grands vaisseaux (moins de 1,5 mm).

13:12

Une étude montre qu’un protocole basé sur le dossier médical électronique de suivi des découvertes fortuites en imagerie a permis de résoudre plus de 99 % des 25 000 cas sur 9 ans. Elle souligne l’importance d’un système structuré face à la hausse des examens d’imagerie.
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