Surspécialité en développement

En plein essor, la radiologie interventionnelle doit encore se structurer et s’imposer

Transversale et mini-invasive, la radiologie interventionnelle connaît un boom en termes de nouveaux actes et de praticiens depuis le début des années 2000, ainsi qu’une institutionnalisation progressive qui en sécurise la pratique. Toutefois, les défis demeurent nombreux pour la profession, entre amélioration de la reconnaissance médicale et sociale de la RI, pénurie de spécialistes et nécessité d’un meilleur financement des actes.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 21/11/23 à 7:00 Lecture 6 min.

La RI avancée – ou RIA – regroupe l'ensemble des actes lourds réalisés en bloc opératoire (photo d'illustration), par opposition aux actes de RI diagnostique comme les biopsies ou les ponctions. © Docteur Imago

La radiologie interventionnelle (RI) est une surspécialité transversale en plein développement, notamment dans son versant de RI avancée ou RIA – c'est-à-dire l’ensemble des actes lourds réalisés en bloc opératoire, par opposition aux actes de RI diagnostique comme les biopsies ou les ponctions. Il reste toutefois difficile de quantifier l’activité française, de l’aveu même de Vincent Vidal, PU-PH de radiologie interventionnelle à l’AP-HM et président de la Fédération de radiologie interventionnelle de la société française de radiologie (FRI-SFR) : « Nous n’avons pas de chiffres exacts, seulement des estimations, confie-t-il. D’après les enquêtes annuelles de la SFR, environ 2 000 radiologues déclarent faire de la RI, mais beaucoup d’entre eux font de la RI diagnostique. » Selon ces enquêtes, en 2021, environ 600 000 actes de RI étaient réalisés chaque année, dont environ 200 000 de RIA. Des chiffres assez proches de ceux annoncés par le professeur Francis Joffre en 2010, qui indiqua

Il vous reste 89% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

François Mallordy

Journaliste rédacteur spécialisé

Voir la fiche de l’auteur

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Le fil Docteur Imago

18 Avr

16:00

RECIST 1.1 reste la norme pour évaluer la réponse tumorale, notamment pour les métastases hépatiques après traitement systémique. Les modifications au scanner et en IRM suggérant une nécrose, une fibrose, des calcifications et une hémorragie, peuvent être utilisées comme indicateurs supplémentaires de la réponse tumorale.

15:44

Des chercheurs ont examiné pour la première fois les tendances temporelles chez les patients subissant régulièrement un examen de scanner. Ces derniers ont observé une modification des pratiques d’imagerie depuis 2020, avec un taux d’examens récurrents en baisse après 2020 et une dose efficace médiane qui a augmenté après 2020 par rapport à avant 2020. (Étude).

13:15

L'arrêté du 11 avril 2025 renouvelle l'inscription du stent retriever ERIC®, fabriqué par la société MICROVENTION Europe, sur la liste des produits et prestations remboursables (LPPR) prévue à l'article L. 165-1 du Code de la sécurité sociale.

7:57

Le scanner du centre hospitalier de La Ferté-Macé (Orne) sera mis en service le jeudi 24 avril 2025, a annoncé le groupement hospitalier de territoire des Collines de Normandie dans un communiqué publié le 14 avril. Source : Ouest France.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR