Dépistage du cancer du sein

« Il faut être plus exigeant sur la qualité des mammographes »

Dans son rapport sur le dépistage des cancers, l’IGAS relève des insuffisances sur la prise en compte de la qualité d’image des mammographes du parc français. Brigitte Seradour, présidente de l’association nationale des CRCDC, analyse les causes et les conséquences de cette problématique.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 02/09/22 à 7:00, mise à jour aujourd'hui à 14:09 Lecture 7 min.

« En France, les protocoles ont moins de restrictions et laissent passer des machines qui ne passeraient pas le contrôle qualité avec les mêmes résultats dans d’autres pays européens », constate Brigitte Seradour. © Jean-Marie Huron/Editing Serv

Docteur Imago / Dans son rapport sur le dépistage organisé des cancers, l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) mentionne que la valeur de la qualité de l’image en mammographie a été abaissée au niveau « acceptable », alors qu’elle était antérieurement au niveau « souhaitable ». Pourquoi ce changement ?

Brigitte Seradour / Les protocoles de contrôle qualité choisis par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) en France n’ont pas permis d’atteindre le niveau des pays qui appliquent le protocole européen EUREF. En France, l’ANSM n’a pas voulu se conformer au protocole in extenso, mais seulement s’en inspirer en créant un protocole franco-français. Si l’on suivait le protocole de l’EUREF, le niveau sur lequel il faudrait se baser pour évaluer les nouveaux mammographes serait « souhaitable ». Pour accepter un système à l’étranger, on teste la qualité d’image sur des cas cliniques, ce ne sont pas seulement des contrôles qualité industriels. Les Pays-Bas, le Royaume-Uni

Il vous reste 90% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

Voir la fiche de l’auteur

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Le fil Docteur Imago

27 Nov

15:13

Chez les patients atteints de calcification coronarienne sévère, l’angiographie coronarienne ultra-haute résolution avec détecteur de photons a montré une sensibilité et une spécificité élevées pour détecter les sténoses dans des vaisseaux fortement calcifiés, réduisant potentiellement l’angiographie coronarienne invasive. (Étude)

13:10

Des chercheurs en Corée du Sud ont développé un modèle d’IA capable de détecter les méningiomes sur des radiographies du crâne. Validée sur des données internes et externes, la méthode démontre une performance élevée et constitue une alternative prometteuse pour les environnements disposant de ressources limitées. (Étude)

7:10

L’intelligence artificielle (IA) est de plus en plus intégrée dans la recherche et la pratique en radiographie. Selon une étude parue dans Radiography, GenAI et les LLM offrent des opportunités transformatrices pour la recherche en radiographie à travers plusieurs étapes, de la conception de l’étude à la diffusion. Leur intégration exige toutefois une validation rigoureuse et des garanties éthiques pour limiter les biais, les erreurs et les risques liés à la confidentialité.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR