Afshin Gangi

« Il ne faut jamais entrer brutalement dans une spécialité, on doit prouver qu’on est bons »

En interventionnel, les luttes de territoire entre spécialités sont une réalité. À mesure de l’évolution des pratiques et des indications, certaines techniques quittent ou intègrent le giron de la radiologie. Afshin Gangi, professeur de radiologie interventionnelle au CHU de Strasbourg, analyse ce phénomène.

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Le 13/11/23 à 7:00, mise à jour le 13/11/23 à 12:46 Lecture 4 min.

« Il y a des concurrences entre spécialités mais pour moi c’est comme dans le sport : « Que le meilleur gagne ! », déclare Afshin Gangi. © Virginie Facquet

Docteur Imago / Comment et pourquoi les radiologues ont-ils gagné ou perdu du terrain dans certains domaines de l’interventionnel ? Afshin Gangi / En vasculaire, la problématique de l’interventionnel, c’était l‘aspect clinique. Les radiologues étaient très concentrés sur la technique, mais ils ne faisaient pas la clinique. Ils traitaient les patients mais ils ne les voyaient ni avant ni après l’intervention. Quand les cardiologues et les chirurgiens vasculaires ont appris ces techniques interventionnelles, ils s’en sont emparés car ils assuraient la clinique avant et après l’intervention. Voilà ce qui a causé la perte de la majorité des techniques vasculaires : les radiologues s’étaient cantonnés à la technique et cette approche était mauvaise. Aujourd’hui, beaucoup de techniques vasculaires sont réalisées par des cardiologues interventionnels ou des chirurgiens vasculaires. Malheureusement, c’est une partie de notre spécialité que nous avons perdue. D. I. / Comment les radiologu

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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18 Avr

16:00

RECIST 1.1 reste la norme pour évaluer la réponse tumorale, notamment pour les métastases hépatiques après traitement systémique. Les modifications au scanner et en IRM suggérant une nécrose, une fibrose, des calcifications et une hémorragie, peuvent être utilisées comme indicateurs supplémentaires de la réponse tumorale.

15:44

Des chercheurs ont examiné pour la première fois les tendances temporelles chez les patients subissant régulièrement un examen de scanner. Ces derniers ont observé une modification des pratiques d’imagerie depuis 2020, avec un taux d’examens récurrents en baisse après 2020 et une dose efficace médiane qui a augmenté après 2020 par rapport à avant 2020. (Étude).

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L'arrêté du 11 avril 2025 renouvelle l'inscription du stent retriever ERIC®, fabriqué par la société MICROVENTION Europe, sur la liste des produits et prestations remboursables (LPPR) prévue à l'article L. 165-1 du Code de la sécurité sociale.

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Le scanner du centre hospitalier de La Ferté-Macé (Orne) sera mis en service le jeudi 24 avril 2025, a annoncé le groupement hospitalier de territoire des Collines de Normandie dans un communiqué publié le 14 avril. Source : Ouest France.
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