Afshin Gangi

« Il ne faut jamais entrer brutalement dans une spécialité, on doit prouver qu’on est bons »

En interventionnel, les luttes de territoire entre spécialités sont une réalité. À mesure de l’évolution des pratiques et des indications, certaines techniques quittent ou intègrent le giron de la radiologie. Afshin Gangi, professeur de radiologie interventionnelle au CHU de Strasbourg, analyse ce phénomène.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 13/11/23 à 7:00, mise à jour le 13/11/23 à 12:46 Lecture 4 min.

« Il y a des concurrences entre spécialités mais pour moi c’est comme dans le sport : « Que le meilleur gagne ! », déclare Afshin Gangi. © Virginie Facquet

Docteur Imago / Comment et pourquoi les radiologues ont-ils gagné ou perdu du terrain dans certains domaines de l’interventionnel ? Afshin Gangi / En vasculaire, la problématique de l’interventionnel, c’était l‘aspect clinique. Les radiologues étaient très concentrés sur la technique, mais ils ne faisaient pas la clinique. Ils traitaient les patients mais ils ne les voyaient ni avant ni après l’intervention. Quand les cardiologues et les chirurgiens vasculaires ont appris ces techniques interventionnelles, ils s’en sont emparés car ils assuraient la clinique avant et après l’intervention. Voilà ce qui a causé la perte de la majorité des techniques vasculaires : les radiologues s’étaient cantonnés à la technique et cette approche était mauvaise. Aujourd’hui, beaucoup de techniques vasculaires sont réalisées par des cardiologues interventionnels ou des chirurgiens vasculaires. Malheureusement, c’est une partie de notre spécialité que nous avons perdue. D. I. / Comment les radiologu

Il vous reste 82% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Carla Ferrand

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Le fil Docteur Imago

21 Fév

13:40

Selon une étude publiée dans Radiology, un algorithme d’apprentissage profond disponible dans le commerce peut permettre des examens IRM de l’épaule de bonne qualité en sept minutes.

7:37

Le parlement a adopté définitivement le budget 2025 de la Sécurité sociale ce 17 février. Il prévoit une hausse des dépenses d’Assurance maladie de 3,4 %, pour atteindre un montant de 265 milliards d’euros.
20 Fév

16:01

L’imagerie des paramètres d’atténuation par ultrasons peut être utilisée pour le dépistage clinique afin d’évaluer la prévalence de la MASLD chez les patients en surpoids ou obèses et de suivre de manière dynamique la progression de la maladie, conclut une étude publiée dans Clinical radiology.

13:31

Le modèle de langage appelé Axpert démontre un potentiel de marquage automatique de l’entérocolite nécrosante sur les comptes-rendus de radiographie abdominale infantile. Cette méthode de marquage peut ainsi servir de cadre pour d’autres modalités d’imagerie et maladies chez les enfants, et les maladies rares chez l’adulte, suggère une étude publiée dans JAMIA Open.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR