Diplôme d'études spécialisées

« J’ai un avis très positif sur la réforme de l’internat »

Maître de stage et PU-PH au CHU de Rouen, Jean-Nicolas Dacher constate que les internes formés après la réforme du DES ont un meilleur bagage universitaire. Davantage considérés comme des étudiants, ils sont toutefois moins disponibles en stage pour les hôpitaux, examens obligent.

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Le 10/01/23 à 16:00, mise à jour le 11/09/23 à 13:23 Lecture 1 min.

Malgré une moindre expérience pratique post-réforme, Jean-Nicolas Dacher ne constate pas de différences de compétences entre les radiologues formés suivant l’ancien et le nouvel internat. © CHU de Rouen

Pour Jean-Nicolas Dacher, PU-PH et maître de stage au CHU de Rouen (76), l’activité d’encadrement des internes n’a pas changé entre l’avant et l’après-réforme de l’internat, en 2017. Cette dernière a surtout permis aux médecins en formation d’approfondir leur maîtrise théorique de la radiologie. « D’un point de vue universitaire, c’est clair que la réforme a apporté des progrès, estime-t-il. Avant, on apprenait sur le tas en stage et on avait un déficit de connaissances par rapport aux États-Unis et aux pays du nord de l’Europe. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. En outre, les internes sont beaucoup plus incités à publier leurs travaux de thèse ou de mémoire de spécialité. »

Le revers de la polyvalence

Le profil type de l’interne nouvelle génération ? Un fin généraliste, dont l’apprentissage a abordé toutes les spécialités de la radiologie, résume Jean-Nicolas Dacher. Selon lui, cette polyvalence a toutefois son revers : « Cette formation très vaste rend plus difficile qu’avant la détect

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Auteurs

François Mallordy

Journaliste rédacteur spécialisé

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