Autorisations d’équipements

« Je vois cette réforme comme le reflet de la simplification des processus de décision »

Étienne Le Maigat est directeur de l’offre de soins de l’ARS Pays-de-la-Loire. Dans cette région où la population âgée augmente, la réforme des autorisations d’équipements lourds pourrait permettre de doubler le nombre d’appareils d’ici trois ans, et améliorer l’accès à l’imagerie.

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Le 22/05/25 à 7:00 Lecture 4 min.

« La révision du PRS sera arrêtée le 30 juin. Pour l’imagerie, l'idée est de poursuivre l'amélioration du maillage géographique », indique Etienne Le Maigat. © ARS pays de la Loire

Docteur Imago / Vous êtes directeur de l’offre de soins de l’ARS Pays-de-la-Loire. Quelles sont les particularités de la région en matière d’imagerie médicale ?

Étienne Le Maigat / Ce qui est très singulier en Pays-de-la-Loire, c’est que nous souffrons d’un sous-équipement notoire tout étant parmi les régions les plus dynamiques en termes de démographie générale. Notre région enregistre une augmentation de la population importante, notamment en Loire-Atlantique et en Vendée. Cet accroissement concerne les plus de 60 ans, qui ont une consommation de soins énorme. Donc c’est un peu la « double peine » pour nous. Enfin, il y a des tensions dans la démographie des professionnels de santé en imagerie, aussi bien chez les radiologues que chez les manipulateurs radio.

D. I. / Combien y a-t-il d’équipements lourds dans la région ?

E. L. M. / Il y a 20 scanners et 20 IRM par million d’habitants en région Pays-de-la-Loire, ce qui est faible par rapport au niveau national. Cela se traduit par une vé

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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Modalité d’imagerie

Scanner IRM

Mots-clés

autorisations équipements lourds ARS réforme

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