Jean-Marc Chevilley

« La DRIMbox et le DMP doivent devenir des outils du quotidien »

Lancée en février 2025, la vague 2 du Ségur numérique permettra de déployer d’ici 2027 les outils de partage des images via le DMP chez tous les radiologues et médecins nucléaires libéraux. Précisions avec Jean-Marc Chevilley, directeur de projet en charge de l’imagerie à la Délégation au numérique en santé (DNS).

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Le 02/05/25 à 15:00, mise à jour le 06/05/25 à 12:14 Lecture 4 min.

« Nous couvrons le déploiement, les logiciels, la maintenance mais aussi l’infrastructure via un mécanisme d’achat pour compte. Les financements seront versés directement aux éditeurs. À la charge des radiologues, il restera un upgrade réseau si nécessaire et l’achat d’éventuels services supplémentaires. » D. R.

Docteur Imago / Quel est le bilan de la vague 1 du Ségur numérique ?

Jean-Marc Chevilley / Après une première étape pendant laquelle nous nous sommes dotés d’infrastructures et d’architectures pour redynamiser le dossier médical partagé (DMP), la vague 1 du Ségur numérique avait comme ambition de mettre à niveau tous les logiciels de médecine de ville, des hôpitaux, de radiologie et de biologie pour qu’ils puissent alimenter le DMP, brique documentaire de Mon espace santé. Aujourd’hui, 400 millions de documents sont versés en rythme annuel dans le DMP contre 3 millions il y a 2 ans. L’objectif est donc atteint.

D. I. /La publication des deux arrêtés du ministère de la Santé le 27 février a lancé officiellement la vague 2 du Ségur pour l’imagerie. Quels sont ses objectifs ?

J.-M. C. /L’objectif est celui de la consultation et de la consommation des documents, avec cet enjeu : comment simplifier l’accès au DMP par le médecin et comment consommer et partager les données le plus intelligemmen

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Auteurs

Jérome Hoff

Rédacteur en chef adjoint BOM Presse Clichy

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27 Nov

7:10

L’intelligence artificielle (IA) est de plus en plus intégrée dans la recherche et la pratique en radiographie. Selon une étude parue dans Radiography, GenAI et les LLM offrent des opportunités transformatrices pour la recherche en radiographie à travers plusieurs étapes, de la conception de l’étude à la diffusion. Leur intégration exige toutefois une validation rigoureuse et des garanties éthiques pour limiter les biais, les erreurs et les risques liés à la confidentialité.

14:29

Une étude a évalué sept modèles LLM en open-source pour la synthèse des rapports radiologiques de patients ayant été victime d'un AVC ischémique aigu. Quatre modèles ont résumé efficacement des comptes rendus et pourraient être intégrés dans des flux radiologiques.

11:15

Selon une étude publiée dans l'American Journal of Roentgenology, la prévalence de malignité parmi les nodules surrénaliens indéterminés découverts fortuitement lors d'une tomodensitométrie avec injection de produit de contraste chez des patients sans cancer connu est extrêmement faible.

7:28

Si l'intelligence artificielle est très prometteuse chez l'adulte pour la détection et la caractérisation des nodules, ce n'est pas le cas sur les nodules pulmonaires pédiatriques, selon une récente étude. Celle-ci souligne la nécessité d'avoir une IA spécifique à la pédiatrie.    
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