Bonnes pratiques

La HAS promeut la pertinence dans le traitement des fibromes utérins

Pour encadrer les bonnes pratiques dans le traitement des fibromes utérins, la Haute Autorité de santé (HAS) vient de publier une « fiche pertinence » qui décrit les différentes options de traitements non médicamenteux et les modalités de décision thérapeutique.

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Le 02/06/23 à 7:00, mise à jour le 11/09/23 à 13:24 Lecture 2 min.

Pour les fibromes utérins, les traitements non médicamenteux (hystérectomie, myomectomie, endométrectomie ou embolisation des artères utérines) interviennent après l’échec d’un traitement médicamenteux. © Marine Bravetti

La Haute Autorité de santé (HAS) a publié le 16 mai une fiche pertinence sur le traitement non médicamenteux des fibromes utérins. Pour cette pathologie, la HAS rappelle qu’en l’absence de symptômes, il n’y a pas d’indication au traitement, « à l’exception des fibromes sous-muqueux chez une femme ayant un désir de procréation ». Les traitements non médicamenteux (hystérectomie, myomectomie, endométrectomie ou embolisation des artères utérines) interviennent après l’échec d’un traitement médicamenteux. « Le choix de la modalité de traitement devrait reposer sur une démarche de décision médicale partagée après discussion pluriprofessionnelle des possibilités de traitements selon les situations individuelles », mentionne le document.

Décision médicale partagée

Le choix du traitement des fibromes utérins intervient dans le cadre d’une décision médicale partagée composée de trois étapes, décrit la HAS : l’information complète et loyale des patientes sur l’ensemble des thérapeutiques à disposi

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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