JFR 2021

La radiologie hospitalière et libérale fait le bilan des retentissements de la crise sanitaire

Près de deux ans après le début de la pandémie de Covid-19, la radiologie française fait le bilan. Aux JFR 2021, Alain Luciani et Jean-Philippe Masson sont revenus sur les enseignements de cette crise sanitaire hors normes pour la radiologie hospitalière et libérale.

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Le 11/10/21 à 7:00, mise à jour aujourd'hui à 15:11 Lecture 4 min.

« La crise a montré au début que les approvisionnements étaient extrêmement tendus. S’il faut anticiper une prochaine crise, l’imagerie doit être concernée », souligne Alain Luciani. © C. F.

Le 10 octobre, une session des Journées francophones de radiologie a convié des représentants de la radiologie hospitalière et libérale pour tirer collectivement les leçons de la pandémie de Covid-19. Du côté de la radiologie hospitalière, la crise sanitaire soulève de nombreuses questions, notamment sur les dimensions des parcs d’imagerie : « Le dimensionnement doit-il uniquement être basé sur l’efficience et sur une activité cible, ou adapté à des parcours de prise en charge et à des risques en anticipant des besoins supplémentaires ? s’interroge Alain Luciani, radiologue à l’hôpital Henri-Mondor de Créteil (94) et vice-président de la SFR. Est-ce qu’il doit y avoir une réflexion au niveau d’un pôle, d’un DMU de façon à garantir en permanence une disponibilité des équipements lourds ? »

Garantir l’autonomie de la radiologie

Outre les équipements, les remises en question post-crise concernent également la conception même des services d’imagerie médicale : « Nos services ont des salles d

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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L'intensité maximale du signal dans les images cliniques pondérées T1 est associée à des concentrations de gadolinium plus faibles avec le gadopiclénol qu'avec les autres produits gadolinés, quelle que soit l'intensité du champ (étude).

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La Société européenne de radiologie pédiatrique publie ses recommandations sur le protocole clinique d'IRM post-mortem fœtale et néonatale. Au minimum, des séquences isovolumétriques 3D pondérées en T1 et T2 du cerveau et du corps doivent être réalisées (étude).

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Dans une décision du 22 mai 2025, l’Union nationale des caisses d’assurance maladie (UNCAM), modifie la liste des actes médicaux pris en charge. Parmi les changements : la prise en charge à 100 % d’un scanner thoracique pour le dépistage du cancer du poumon, et l’inscription provisoire d’actes de destruction de lésion de la prostate par ultrasons focalisés de haute intensité (HIFU).
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Un modèle basé sur Vision Mamba, utilisant des données d'imagerie de scanner thoracique avant traitement, améliore significativement la prédiction des métastases cérébrales dans les deux ans chez les patients atteints d’adénocarcinome pulmonaire positif à l’EGFR , indique une étude publié dans l'European journal of radiology.
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