Autorité de sûreté nucléaire

La radioprotection est restée constante en 2022

En 2022, le niveau de radioprotection et le nombre d’incidents sont restés stables par rapport aux années précédentes, d’après un premier bilan présenté par l’Autorité de sûreté nucléaire le 24 janvier. En 2023, l’ASN accentuera ses efforts dans le domaine des pratiques interventionnelles au bloc et des nouveaux radiopharmaceutiques.

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Le 02/02/23 à 8:00, mise à jour le 11/09/23 à 13:23 Lecture 3 min.

2023 sera l’année de la mise à jour du plan d’action pour la maîtrise des doses de rayonnements ionisants délivrés aux patients. C.F. Photo d'illustration

En 2022, la radioprotection dans le domaine médical s’est maintenue à un niveau « satisfaisant », informe l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN). « Les fondamentaux sont bien acquis dans les domaines où les enjeux sont les plus forts : radiothérapie externe, curiethérapie, médecine nucléaire », indiquait Géraldine Pina, commissaire, le 24 janvier 2023, en marge des vœux à la presse de l’Autorité. Ce constat est « en grande continuité par rapport aux années précédentes, souligne-t-elle, ce malgré une forte tension, en particulier des moyens humains, qui s’accentue ces dernières années ».

La culture peine à s’installer en interventionnel

Les fragilités sont elles aussi les mêmes, à commencer par les pratiques interventionnelles radioguidées au bloc opératoire. « La mise en conformité des blocs, la mise en œuvre de la démarche d’optimisation, progressent à un rythme lent. Nous constatons même un ralentissement du rythme de formation continue à la radioprotection des patients et des travailleu

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Auteurs

Jérome Hoff

Rédacteur en chef adjoint

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