Politique de santé

La réforme du système de santé met l’accent sur la proximité, le décloisonnement et le collectif

Emmanuel Macron a présenté ce mardi 18 septembre les mesures phares de la stratégie de transformation du système de santé. Suppression du numerus clausus et de la T2A, gradation des niveaux de prise en charge ou coopération renforcée entre public et privé doivent renforcer l’offre de soins à l’horizon 2022.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 19/09/18 à 10:09, mise à jour hier à 15:26 Lecture 3 min.

Le Président de la République a dévoilé le 18 septembre les grandes lignes de la réforme du système de santé. ©CC BY-SA 3.0 / Wikipedia - photo d'illustration

Le président de la République a dévoilé ce mardi 18 septembre les grandes lignes de la réforme du système de santé. Elle se traduira par un projet de loi dès l’année prochaine pour une application complète début 2020. Côté finances, l’État prévoit un investissement de 3,4 milliards d'euros d’ici la fin du quinquennat. L’objectif national de dépenses d’assurance maladie (Ondam) passera de 2,3 à 2,5 % en 2019, soit 400 millions d’euros d’investissement supplémentaires.

Le numerus clausus disparaît

Parmi les mesures annoncées, la plus médiatique est sans doute la fin du numerus clausus. Ce système qu’Emmanuel Macron qualifie d’« absurde » et de « gâchis » disparaîtra dès la rentrée 2020 pour être remplacé par « un mode de sélection rénové ».

Associer le public et le privé

La réforme prévoit de réorganiser le système de santé autour de trois niveaux de prise en charge : les soins de proximité, les soins spécialisés et les soins ultraspécialisés ou les plateaux techniques de pointe. Cette répar

Il vous reste 79% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

Voir la fiche de l’auteur

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

12 Sep

7:18

Jean-Philippe Masson, président de la FNMR, a reçu dans son centre d'imagerie à Carcassonne, le ministre chargé de la Santé et de l’accès aux soins, Yannick Neuder pour évoquer les déserts radiologiques et le protocole proposé par la CNAM. La FNMR a réaffirmé son opposition aux baisses tarifaires prévues et insisté sur la nécessité de mesures de pertinence, annonce la fédération sur le réseaux social Linkedin.
11 Sep

15:00

La reconstruction compensée en mouvement améliorerait « significativement » la qualité subjectives des images en réduisant les artefacts en angioscanner coronaire (CCTA) comparée à la reconstruction standard à 78 % d'intervalle RR. Une technique qui permet, selon l'étude retrospective, une meilleur interprétabilité de l'image diagnostic chez les patients orientés pour CCTA et ce dans la plupart des fréquences cardiaques et des grands vaisseaux (moins de 1,5 mm).

13:12

Une étude montre qu’un protocole basé sur le dossier médical électronique de suivi des découvertes fortuites en imagerie a permis de résoudre plus de 99 % des 25 000 cas sur 9 ans. Elle souligne l’importance d’un système structuré face à la hausse des examens d’imagerie.

7:30

Des repères sur le diagnostique des maladies neurodégénératives en IRM et TEP-TDM au FDG ont été publié début septembre dans Springernature. Selon les deux chercheurs, ces recommandations sont à appliquer en complément d’équipes médicales complètes et multidisciplinaires pour « fournir des informations pertinentes aux patients et aux familles ».
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR