Radioprotection

L’ASN signale des insuffisances dans la formation des professionnels et la justification des actes

Présenté le 28 mai au Sénat, le rapport de l’ASN sur l'état de la sûreté nucléaire et de la radioprotection en France fait le bilan des inspections réalisées en 2019. Dans le domaine médical, les enjeux concernent la justification des actes de scanner et la formation à la radioprotection en interventionnel.

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Le 02/06/20 à 15:00, mise à jour aujourd'hui à 15:06 Lecture 2 min.

Dans son rapport, l’ASN estime que les mesures qu’elle préconise depuis plusieurs années en interventionnel "ne sont toujours pas suffisamment mises en œuvre pour améliorer la radioprotection des patients et des professionnels" (photo d'illustration). © Jérôme Hoff

Dans son rapport sur l'état de la radioprotection en France en 2019, l’ASN estime que la situation dans le domaine médical est restée stable. « Aucune défaillance majeure n’a été détectée dans les domaines de la radioprotection des professionnels, des patients, de la population et de l’environnement », note l’ASN. Elle souligne cependant que des efforts d’amélioration restent à faire, notamment « pour améliorer le niveau de culture de radioprotection chez des utilisateurs non spécialistes des rayonnements ionisants. »

617 ESR déclarés en 2019

En 2019, le nombre d’évènements significatifs en radioprotection (ESR) déclarés à l’ASN dans le domaine médical est de 617 (contre 592 en 2018 et 559 en 2017). "Ces événements proviennent principalement des services de scanographie (30 %), de radiothérapie (24 %) et de médecine nucléaire (24 %), et concernent majoritairement l’exposition de patients (59 %) et l’exposition de fœtus de femmes enceintes ignorant leur état de grossesse (31 %)", détaille

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Carla Ferrand

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