Fin juillet, le cabinet de radiologie de Thiers, dans le Puy-de-Dôme, devait fermer définitivement suite au départ en retraite de ses deux radiologues. Cette fermeture, comme le relayait le quotidien régional La Montagne, inquiétait la population locale. La structure privée était en effet la seule de la ville à réaliser des examens de mammographie, d’échographie, d’ostéodensitométrie et de panoramique dentaire. Sa disparition aurait donc contraint les patients à faire 40 km jusqu’à Vichy ou Clermont-Ferrand pour passer ces examens.
Une fermeture temporaire
Quelques jours avant la date fatidique, le radiologue François Roche expliquait que des tractations étaient en cours pour la reprise du cabinet en septembre, mais restait prudent quant à la tournure définitive du projet. Finalement, l’interruption de l’activité n’aura été que temporaire. Après avoir fermé comme prévu le 28 juillet, le cabinet a rouvert ses portes début septembre, en tant qu’annexe de l’hôpital de Thiers. « Nous avons commencé à travailler sur ce dossier au printemps, indique Pierre Aillot, le cadre du service de radiologie de l’hôpital. Le directeur titulaire de l’établissement a pris le problème à bras le corps pour aboutir finalement à une solution de location des locaux et de rachat d’une partie du matériel. Nous avons donc prolongé l’activité et le cabinet a rouvert le 4 septembre. »
Des radiologues recrutés en intérim
L’ancien cabinet est donc devenu un plateau d’imagerie externe de l’hôpital. Parmi les employés, deux manipulatrices radio et deux secrétaires médicales ont repris leur poste. Pour ce qui est des médecins, l’hôpital a, dans un premier temps, décidé de faire appel à des radiologues intérimaires, mais espère à terme pouvoir mettre en place un poste pérenne. « Nous souhaiterions avoir un radiologue fixe deux semaines par mois de façon à travailler dans la continuité et fidéliser la patientèle », déclare le cadre.
Une première en 2012
Ce « sauvetage » de l’activité d’imagerie n’est pas une première dans le département du Puy-de-Dôme. En effet, en 2012, le cabinet de radiologie d’Ambert, à une cinquantaine de kilomètres de Thiers, a été repris par l’hôpital de la ville après sa fermeture. « Nous nous sommes arrangés pour assurer la continuité de l’activité en rachetant le matériel et en l’installant dans les locaux du service d’imagerie de l’hôpital d’Ambert », détaille Pierre Aillot qui parle aujourd’hui d’une activité « très florissante ».
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