Reprise d'activité

Le cabinet de radiologie de Thiers devient une annexe de l’hôpital

Après cinq semaines de fermeture, le cabinet de radiologie de Thiers (Puy-de-Dôme) a finalement rouvert ses portes grâce à l’hôpital de la ville. L’établissement a loué les locaux et transformé le cabinet en annexe, permettant ainsi le maintien d’une activité d’imagerie nécessaire dans la région.

Le 28/09/17 à 11:00, mise à jour hier à 14:14 Lecture 2 min.

A Thiers, le cabinet de radiologie qui n'avait pas trouvé de repreneur a fermé le 28 juillet pour rouvrir le 4 septembre en tant que plateau extérieur d'imagerie de l'hôpital. © Pierre Aillot/ CH de Thiers

Fin juillet, le cabinet de radiologie de Thiers, dans le Puy-de-Dôme, devait fermer définitivement suite au départ en retraite de ses deux radiologues. Cette fermeture, comme le relayait le quotidien régional La Montagne, inquiétait la population locale. La structure privée était en effet la seule de la ville à réaliser des examens de mammographie, d’échographie, d’ostéodensitométrie et de panoramique dentaire. Sa disparition aurait donc contraint les patients à faire 40 km jusqu’à Vichy ou Clermont-Ferrand pour passer ces examens.

Une fermeture temporaire

Quelques jours avant la date fatidique, le radiologue François Roche expliquait que des tractations étaient en cours pour la reprise du cabinet en septembre, mais restait prudent quant à la tournure définitive du projet. Finalement, l’interruption de l’activité n’aura été que temporaire. Après avoir fermé comme prévu le 28 juillet, le cabinet a rouvert ses portes début septembre, en tant qu’annexe de l’hôpital de Thiers. « Nous avons commencé à travailler sur ce dossier au printemps, indique Pierre Aillot, le cadre du service de radiologie de l’hôpital. Le directeur titulaire de l’établissement a pris le problème à bras le corps pour aboutir finalement à une solution de location des locaux et de rachat d’une partie du matériel. Nous avons donc prolongé l’activité et le cabinet a rouvert le 4 septembre. »

Des radiologues recrutés en intérim

L’ancien cabinet est donc devenu un plateau d’imagerie externe de l’hôpital. Parmi les employés, deux manipulatrices radio et deux secrétaires médicales ont repris leur poste. Pour ce qui est des médecins, l’hôpital a, dans un premier temps, décidé de faire appel à des radiologues intérimaires, mais espère à terme pouvoir mettre en place un poste pérenne. « Nous souhaiterions avoir un radiologue fixe deux semaines par mois de façon à travailler dans la continuité et fidéliser la patientèle », déclare le cadre.

Une première en 2012

Ce « sauvetage » de l’activité d’imagerie n’est pas une première dans le département du Puy-de-Dôme. En effet, en 2012, le cabinet de radiologie d’Ambert, à une cinquantaine de kilomètres de Thiers, a été repris par l’hôpital de la ville après sa fermeture. « Nous nous sommes arrangés pour assurer la continuité de l’activité en rachetant le matériel et en l’installant dans les locaux du service d’imagerie de l’hôpital d’Ambert », détaille Pierre Aillot qui parle aujourd’hui d’une activité « très florissante ».

 

Auteurs

Carla Ferrand

Discussion

Commenter cet article

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

13:31

Un réseau de neurones convolutifs (CNN) a été entraîné à détecter automatiquement les zones floues en mammographie dans des régions pertinentes pour le diagnostic. Ce modèle, s'il était implémenté en pratique clinique, pourrait fournir un retour utile aux MERM afin de réaliser rapidement de meilleures prises de vue qui soient de haute qualité, selon une étude rétrospective.

7:31

Un état de l'art en français sur la biopsie pulmonaire percutanée sous scanner présentant ses indications, ses contre-indications et les bonnes pratiques dans ce domaine a été publié le 14 novembre en accès libre dans le Journal d'imagerie diagnostique et interventionnelle.
20 Nov

16:01

Les séquences ciné en IRM cardiaque reconstruites par apprentissage profond et acquises sur trois cycles cardiaques permettent de réduire le temps d’acquisition de plus de 50 % par rapport à la séquence référence sans apprentissage profond, et le tout sans différence dans la qualité d'image, selon une étude prospective menée sur 55 volontaires sains en IRM 1,5 T.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR