Un dépistage du cancer du poumon, oui. Mais quand ? comment ? par qui ? pour qui ? En France, les radiologues, pneumologues et oncologues s’accordent à dire que la mise en place d’un dépistage du cancer du poumon par scanner basse dose s’inscrit au sein d’un véritable enjeu de santé publique. Avec un tel dispositif de détection précoce, 7 500 personnes pourraient être sauvées chaque année. Un argument de taille face à un cancer particulièrement meurtrier (31 000 décès en France en 2017). Ces dernières années, deux études de grande ampleur, l’essai américain NLST et l’étude belgo-néerlandaise NELSON, ont apporté la confirmation des bénéfices du dépistage.
La communauté médicale à l’unisson
Suite à la présentation orale des résultats de l’étude NELSON en septembre 2018, la communauté médicale française n’a pas tardé à faire part de sa volonté de mettre en place un dépistage par scanner basse dose pour les gros fumeurs. Le sujet a d’ailleurs été largement évoqué lors des dernières Journées
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