Organisation sanitaire

Le chantier du dépistage du cancer du poumon encore long, malgré un consensus médical

Au-delà de la volonté médicale, la mise en place d’un dépistage du cancer du poumon en France requiert l’adhésion de toutes les autorités politiques et institutionnelles du monde de la santé. D’intenses réflexions sont en cours entre les différents acteurs du projet, au bout desquelles un dispositif verra peut-être le jour.

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Le 20/05/19 à 15:00, mise à jour hier à 15:15 Lecture 6 min.

La mise en place d'un dépistage du cancer du poumon par scanner basse dose permettrait de sauver 7 500 personnes chque année en France. © C. F. Photo d'illustration

Un dépistage du cancer du poumon, oui. Mais quand ? comment ? par qui ? pour qui ? En France, les radiologues, pneumologues et oncologues s’accordent à dire que la mise en place d’un dépistage du cancer du poumon par scanner basse dose s’inscrit au sein d’un véritable enjeu de santé publique. Avec un tel dispositif de détection précoce, 7 500 personnes pourraient être sauvées chaque année. Un argument de taille face à un cancer particulièrement meurtrier (31 000 décès en France en 2017). Ces dernières années, deux études de grande ampleur, l’essai américain NLST et l’étude belgo-néerlandaise NELSON, ont apporté la confirmation des bénéfices du dépistage. 

La communauté médicale à l’unisson

Suite à la présentation orale des résultats de l’étude NELSON en septembre 2018, la communauté médicale française n’a pas tardé à faire part de sa volonté de mettre en place un dépistage par scanner basse dose pour les gros fumeurs. Le sujet a d’ailleurs été largement évoqué lors des dernières Journées

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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18 Avr

16:00

RECIST 1.1 reste la norme pour évaluer la réponse tumorale, notamment pour les métastases hépatiques après traitement systémique. Les modifications au scanner et en IRM suggérant une nécrose, une fibrose, des calcifications et une hémorragie, peuvent être utilisées comme indicateurs supplémentaires de la réponse tumorale.

15:44

Des chercheurs ont examiné pour la première fois les tendances temporelles chez les patients subissant régulièrement un examen de scanner. Ces derniers ont observé une modification des pratiques d’imagerie depuis 2020, avec un taux d’examens récurrents en baisse après 2020 et une dose efficace médiane qui a augmenté après 2020 par rapport à avant 2020. (Étude).

13:15

L'arrêté du 11 avril 2025 renouvelle l'inscription du stent retriever ERIC®, fabriqué par la société MICROVENTION Europe, sur la liste des produits et prestations remboursables (LPPR) prévue à l'article L. 165-1 du Code de la sécurité sociale.

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Le scanner du centre hospitalier de La Ferté-Macé (Orne) sera mis en service le jeudi 24 avril 2025, a annoncé le groupement hospitalier de territoire des Collines de Normandie dans un communiqué publié le 14 avril. Source : Ouest France.
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