Travailler plus pour… se tromper plus. D’après une étude américaine parue dans Radiology [1], le taux d’erreurs d’interprétation commises par les radiologues serait plus important après de nombreuses heures de garde.
Près de 3 millions d’images analysées
Tarek N. Hanna et ses confrères et consœurs du service des urgences radiologiques de l’hôpital universitaire Emory, à Atlanta (Georgie), et du cabinet Virtual Radiology, à Eden Prairie (Minnesota) ont travaillé sur une base de données de 2 922 377 images produites par un cabinet de téléradiologie. Dans ce corpus, ils ont recherché les discordances majeures, soit les différences entre les comptes rendus initiaux et les réexamens rétrospectifs des clichés. Des identifiants anonymes leur ont ensuite permis de relier ces discordances aux emplois du temps des radiologues.
Une erreur se produit en moyenne après 8,97 heures de garde
Au total, ils ont repéré des discordances majeures sur 4 294 examens, soit 0,15 %. D’après leurs analyses, les gard
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