Radiopédiatrie en ville

« Les douleurs abdominales et la traumatologie sont notre pain quotidien »

En ville, les radiologues sont en première ligne de l'imagerie pédiatrique du quotidien. Certains praticiens sont peu à l'aise avec l'imagerie des enfants, ce qui conduit des structures à recruter des experts pour couvrir ce versant peu exploré.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 27/01/22 à 8:00, mise à jour hier à 14:11 Lecture 4 min.

« En pédiatrie, si vous n’examinez pas l’enfant ou si vous ne voyez pas la personne qui l’accompagne, vous vous trompez toujours », estime la radiologue Caroline Quelquejay. © C. F.

Si la maison-mère de la radiopédiatrie reste l’hôpital, ses compétences sont également recherchées en ville pour l’activité du quotidien. Radiologue au centre d’imagerie de l’hôpital privé d’Antony (92), Romain Pommier est familier de l’imagerie des enfants, sans pour autant se dire radiopédiatre. « Ce sont des compétences appréciées dans le privé car elles sont assez peu maîtrisées. Je pense que beaucoup de radiologues ne sont pas à l’aise avec une activité globale en radiopédiatrie, devine-t-il. Certains examens échographiques sont très spécialisés et on peut parfois ne pas se sentir totalement compétent pour faire un examen de qualité. »

Base de connaissances

Dans une activité de ville, le réseau revêt une importance primordiale. « La médecine pédiatrique nécessite d’avoir un contact privilégié avec des pédiatres correspondants », souligne Romain Pommier. Le radiologue a découvert et pris goût à la radiopédiatrie lors de son internat, où le stage dans cette surspécialité était un pass

Il vous reste 82% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

Voir la fiche de l’auteur

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Le fil Docteur Imago

11 Déc

7:18

L’administration de glucagon et d’hyoscine-butylbromure ainsi que le volume de la vessie, n’ont montré aucune association significative avec les artefacts de mouvement lors de l’IRM prostatique T2W. De fait l’utilisation régulière d’antispasmodiques et le vidage de la vessie peuvent être reconsidérés lors de l’IRM prostatique, indique une revue systématique qui souligne la nécessité de stratégies de dosage personnalisées en scanner avec contraste amélioré.

7:30

Une étude a quantifié l'ampleur et l'évolution de l'utilisation des produits de contraste chez les bénéficiaires du programme Medicare aux États-Unis (environ 13,5 milliards de mL administrés entre 2011 et 2024). Elle montre également qu'une catégorie d'examens d'imagerie représente la majeure partie de ce volume.
09 Déc

16:00

L'entreprise Agfa annonce la suppression de 145 postes en Belgique, due à l'accélération du déclin du film radiologique sur le marché mondial (communiqué).
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR