Sécurité informatique

« Les établissements prennent conscience qu’il faut investir dans la cybersécurité »

Olivier Cros est analyste en réponse à incident au sein du CERT Santé, le centre gouvernemental de veille, d’alerte et de réponse aux attaques informatiques. Pour Docteur Imago, il décrypte les causes des cyberattaques dans le secteur de la santé, leur évolution et leurs différentes physionomies.

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Le 20/03/23 à 8:00, mise à jour le 11/09/23 à 13:23 Lecture 3 min.

« Tous les établissements de santé sont concernés par les cyberattaques, privés comme publics, les gros centres comme les petits cabinets », constate Olivier Cros. D. R.

Docteur Imago / Pourquoi les cyberattaques se multiplient-elles dans le domaine de la santé ?

Olivier Cros / Ce n’est pas un phénomène spécifique à la santé, c’est conjoncturel à l’actualité de la sécurité. Globalement, les attaques se multiplient, à la fois parce que les attaquants gagnent en moyens et en capacité d’action, et aussi parce que les établissements gagnent en capacité de détection. D’autre part, il y a dans la santé un manque de moyens et parfois un manque de maturité sur la prise en charge de la sécurité dans les établissements. Ce sont donc souvent des structures fragiles. De plus, les données de santé ont énormément de valeur sur le marché de la cybercriminalité. C’est un peu une mine d’or. Il y a des plateformes sur le dark web dédiées à la revente de données volées ou exfiltrées.

D. I. / Quels sont les différents types de cyberattaques ?

O. C. / La cyberattaque qui commence par des mails est l’une de plus classiques et des plus médiatisées, donc elle est très emblématiq

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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La substance active Florbetaben (18F), servant au diagnostic de l’amylose de la transthyrétine, a reçu la désignation « orphelin » de l’Agence européenne des médicaments le 22 mai 2025. Ce statut n’autorise pas la vente en UE mais permet la recherche avec des essais cliniques.
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L'utilisation du gadopiclénol pourrait faciliter la réduction de l'exposition cumulative au gadolinium chez les enfants qui passent des examens IRM en série. Selon une étude rétrospective basée sur l’analyse de 38 cas par 2 neuroradiologues, l’agent macrocyclique à haute relaxivité permet des résultats semblables de ratio de contraste comparé aux autres agents disponibles sur le marché.
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