Cancer du sein

Les gynécologues font la promotion du dépistage individuel après 74 ans

Lors d’une conférence de presse, le Conseil national des gynécologues-obstétriciens français a présenté des arguments en faveur de la poursuite d’un dépistage individuel pour les femmes « qui le souhaitent ». Reste à préciser les critères de choix.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 09/04/19 à 16:00, mise à jour aujourd'hui à 15:22 Lecture 2 min.

« Au total, les survies à 3 et 5 ans après traitement d’un cancer du sein chez la femme âgée sont nettement diminuées en comparaison avec des femmes plus jeunes », précise Carole Mathelin, chef du service de sénologie au CHU de Strasbourg et responsable de la commission sénologie au CNGOF. D. R.

Poursuivre le dépistage individuel du cancer du sein après 74 ans : c'est ce que souhaite promouvoir le Conseil national des gynécologues-obstétriciens français (CNGOF). Il a lancé une campagne de communication sur ce thème, lors d’une conférence de presse le 29 mars 2019. Une démarche soutenue par la Ligue nationale contre le cancer et son comité du Bas-Rhin. « Ce n’est pas parce que le dépistage n’a pas fait ses preuves en tant que programme organisé de santé publique au-delà de 74 ans qu’il faut en déduire son inutilité individuelle », explique Jean-Yves Seror, radiologue au centre Duroc à Paris, et membre de la commission sénologie du collège.

Une mortalité spécifique qui augmente avec l’âge

Le CNGOF explique que la mortalité spécifique par cancer du sein augmente avec l’âge. « Au total, les survies à 3 et 5 ans après traitement d’un cancer du sein chez la femme âgée sont nettement diminuées en comparaison avec des femmes plus jeunes », précise Carole Mathelin, chef du service de sén

Il vous reste 65% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Avatar photo

Benjamin Bassereau

Directeur de la rédaction BOM Presse Clichy

Voir la fiche de l’auteur

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

15 Juil

16:00

Un « potentiel prometteur » des modèles de langages dans les classifications radiologiques. Selon une étude parue le 7 juillet, ces modèles ont montré une justesse dans la classification générale des fractures, mais des limites de classifications détaillées confirme le besoin de validation par les professionnels de santé avant une véritable utilisation.

13:54

PANCANAI, un modèle d’intelligence artificielle, montre une haute sensibilité dans la détection du cancer du pancréas sur les scanners, dans une large étude rétrospective de cohorte, publiée dans la revue Investigate Radiology.

7:30

En Australie et Nouvelle Zélande, les radiologues en imagerie oncologique préfèrent utiliser des rapports structurés sans terminologies pré-écrite. Selon une étude publiée dans JMIRO, l’utilisation des rapports plus structuré est plus importante dans les pays ou la pratique de l'imagerie oncologique est plus importante et le personnel mieux formé.
11 Juil

17:17

D'après un nouvelle étude menée par une équipe germano-américaine et publié par European Journal of Radiology, la réussite de la mise en place de l'IA nécessite une organisation solide et une équipe de surveillance aguerri pour superviser l'évolution, le déploiement et la maintenance continue des algorithmes.

16:13

Selon une étude publiée dans Academic Radiology, des QCM générés par ChatGPT comme outil de renforcement des connaissances ont obtenu des taux de réussite très proche de ceux de radiologues expérimentés. Malgré une qualité jugée assez proche, une partie des étudiants ont reconnu les QCM écrits par des radiologues.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR