Pertinence en imagerie

« Les internes s’occupent d’abord de survivre à leurs premières journées de travail »

Lors du premier Rendez-vous de Docteur Imago, Antoine Kirchner, membre de l’UNIR, a décrit la relation qu’entretiennent les apprentis radiologues avec la notion de pertinence en imagerie. D’après lui, ces derniers n’ont pas toujours les moyens de la mettre en œuvre de façon idéale.

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Le 09/04/19 à 7:00, mise à jour hier à 15:17 Lecture 2 min.

« Dans mon stage actuel, j’interprète une vingtaine d’abdomens sans préparation par jour et je ne peux pas les refuser », témoigne Antoine Kirchner. © C. F.

Selon Antoine Kirchner, interne de 5e semestre et membre du bureau de l’Union nationale des internes en radiologie, la justification des actes ne serait pas la première préoccupation des étudiants de 3e cycle en radiologie. « Elle nous passe un peu au-dessus de la tête », a-t-il affirmé vendredi 5 avril 2019, lors du premier Rendez-vous de Docteur Imago, consacré à la pertinence.   

Trop occupés à apprendre le métier

En commençant leur internat, les aspirants radiologues connaissent déjà les principes de justification et d’optimisation, explique-t-il. « Pendant l’externat, nous apprenons assez strictement les indications des examens pour passer les épreuves classantes nationales. C’est là que nous y sommes le plus formés. » Les nouveaux entrants du diplôme d’études spécialisées (DES) savent donc quel examen utiliser à quel moment. Par ailleurs, la pertinence est au programme de la formation théorique en première année de 3e cycle, en même temps que la radioprotection, la cotation des act

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Auteurs

Jérome Hoff

Rédacteur en chef adjoint BOM Presse Clichy

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