Les Français comprennent l’intérêt de l’intelligence artificielle (IA), des données de santé et les neurosciences mais réclament plus d’information et des garde-fous contre les dérives. C’est ce qui ressort du rapport de synthèse des états généraux de la bioéthique, publié en juin 2018 par le Comité consultatif national d’éthique (CCNE). De janvier à avril 2018, l’organisme - autorité administrative indépendante - a sondé les citoyens, associations, « courants de pensée » ou sociétés savantes, sur 9 thématiques. Les contributions recueillies doivent servir de base à la révision de la loi sur la bioéthique.
Le médecin doit garder la main
Concernant l’IA, la plupart des réflexions s’interrogent sur le rôle des médecins et la responsabilité juridique. Pour la majorité, la relation entre personnel soignant et patient reste primordiale et l’homme doit garder le contrôle. La Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) et la Haute Autorité de santé (HAS) proposent des mesures
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