L’Union nationale des internes en radiologie (UNIR) n’appellera pas ses adhérents à se joindre à la grève des libéraux de ce jeudi 23 mars. Une décision qu’elle annonce dans un communiqué de presse diffusé le 21 mars 2017. De son côté, la SRH a décidé de ne pas s’associer au mouvement de la FMNR, lors de son conseil d’administration du 10 mars 2017.
Une participation soumise à celle des hospitaliers
« Nous avons soumis aux internes […] un sondage pour estimer la proportion d’internes prêts à suivre la grève […] », explique l’UNIR. Cette enquête aurait révélé que, dans certaines villes, « une proportion non négligeable » d’internes aurait fait de la mobilisation des hospitaliers « une condition sine qua none à leur participation au mouvement ». Or, les organisations de médecins hospitaliers, telles que le Syndicat des radiologues hospitaliers, ont manifesté leur intention de ne se joindre au mouvement impulsé par la FNMR. « Dès lors, nous ne pouvons appeler à une grève qui ne serait suivie que partiellement par les internes », conclut l’UNIR.
« Majoritairement choqués par la communication de nos collègues de la FNMR »
De son côté, le SRH justifie sa position. « Si dans un premier temps, une action unitaire de l’ensemble des radiologues, notamment hospitaliers, ainsi que des internes, paraissait nécessaire à l’ensemble des présents, permettant d’afficher l’unité de la radiologie face à des mesures discriminatoires qui constituent une attaque contre tous, publiques et libéraux, jeunes et moins jeunes, la découverte en séance des supports édités par la FMNR pour l’annonce de leur action n’a pas permis un soutien de notre syndicat. Nous sommes majoritairement choqués par la communication de nos collègues de la FNMR à la fois sur le plan visuel et aussi par le texte. » Il demande une « communication coordonnée ».
« Une attaque dirigée contre l’ensemble de la radiologie »
L’UNIR déclare s’opposer « fermement aux décisions arbitraires » de l’Union nationale des caisses d’assurance maladie et soutenir l’action de la FNMR pour la Journée du 23 mars. Elle exhorte par ailleurs les syndicats de seniors, libéraux comme hospitaliers, « à des actions communes devant une attaque dirigée contre l’ensemble de la radiologie. »
Contre la baisse du forfait technique et la suppression du modificateur Z
Pour rappel, la FNMR a appelé les radiologues libéraux à cesser le travail pour protester contre la baisse des forfaits techniques pour les équipements d’imagerie lourde et la suppression du modificateur Z décidées par le Gouvernement en janvier.
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