Mouvement social à l'hôpital

Les raisons de la colère des manips

Plusieurs syndicats représentatifs des manipulateurs hospitaliers ont lancé un appel à la grève le 11 janvier dernier. Depuis 2019, ils dénoncent une dégradation de leurs conditions de travail et réclament le versement de différentes primes déjà attribuées aux autres professionnels. On fait le point.

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Le 20/01/22 à 16:47, mise à jour hier à 15:10 Lecture 3 min.

Les manipulateurs se plaignent notamment de conditions de travail dégradées, dues au manque de personnel (photo d'archives). D. R.

Le 11 janvier 2022, des manipulateurs hospitaliers se sont mis en grève dans toute la France à l’appel de plusieurs syndicats représentatifs. Un mouvement coordonné pour exprimer une nouvelle fois un ras-le-bol qui dure. « Le mécontentement a commencé en 2019. La colère est montée jusqu’à l’émission d’un appel à la grève, stoppé net. Car malheureusement, la veille, le président de la République annonçait le premier confinement », rappelle Jacques Duperret, responsable national de la CGT-UFMITC, la branche du syndicat CGT qui rassemble les médecins ingénieurs, cadres et techniciens, et représente les manipulateurs hospitaliers.

Les conditions de travail se dégradent

Si les manipulateurs radio sont en colère, « c’est parce qu’ils ont vu leurs conditions de travail se dégrader petit à petit, alors que ce sont des soignants à part entière, investis auprès de leurs patients », indique le syndicaliste. « C’était déjà difficile avant la pandémie de Covid-19. Aujourd’hui de nombreux soignants qu

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Sihem Boultif

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