Catherine Adamsbaum

« L’hôpital public détient des trésors de savoir-faire mais il est en grande souffrance »

Ce 14 novembre 2019, les personnels hospitaliers sont appelés à manifester sous le mot d’ordre « Sauvons l’hôpital public ». Catherine Adamsbaum, chef du service de radiologie pédiatrique de l’hôpital Bicêtre AP-HP, analyse les raisons de la colère et propose des pistes pour rendre à l’hôpital sa vocation originelle.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 14/11/19 à 8:00, mise à jour aujourd'hui à 15:15 Lecture 3 min.

Le service de Catherine Adamsbaum a voté la suspension du codage des actes. « C'est un acte qui vise à tirer une sonnette d’alarme », explique-t-elle. © C. F.

Docteur Imago / Quel est votre constat sur la situation de l’hôpital ?

Catherine Adamsbaum / L'hôpital public détient des trésors de savoir-faire, d'humanité, d'excellence scientifique et pourtant il est en grande souffrance. Le symptôme en est un défaut d'attractivité maintenant manifeste, en particulier en radiologie. Il y a une trentaine d'années, les postes de radiologues hospitaliers étaient très prisés, il était facile de recruter des manipulateurs et certains faisaient toute leur carrière sur un même site. Aujourd'hui, tous les recrutements sont difficiles et les turn-overs sont très importants. Les jeunes radiologues et manipulateurs se forment à l’hôpital pendant quelques années puis s'en vont dans le secteur privé. Les démissions de praticiens hospitaliers et professeurs sont de moins en moins rares.

D. I. / Quelles sont les problématiques spécifiques aux services de radiologie ?

C. A. / La radiologie hospitalière doit notamment composer avec l’attractivité du secteur privé, s

Il vous reste 80% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

Voir la fiche de l’auteur

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

05 Sep

16:07

Les patientes atteintes de malformations artérioveineuses cérébrales non rompues avec une localisation occipitale sont plus susceptibles d’avoir des maux de tête. L’angiographie quantitative par soustraction numérique peut quantifier objectivement les changements hémodynamiques dans les maux de tête liés au MAV non rompues. (étude).

13:12

La fédération des médecins de France organise un colloque sur la place de l'IA en médecine libérale le vendredi 12 au samedi 13 septembre à Paris.

7:30

Docteur Imago

GRATUIT
VOIR