Le 29 juin 2017, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) du ministère de la Santé présentait son édition 2017 du panorama des établissements de santé. Sur la spécialité de l’imagerie médicale, le document fournit des informations détaillées sur les équipements des établissements publics et privés à but non lucratif.
Les chiffres de chaque modalité
Concernant les appareils d’imagerie lourde, le document précise qu’en 2015, 527 établissements possèdent au moins un scanner « pour un nombre total de 701 appareils, situés pour 87 % dans le secteur public et pour 3 % dans les centres de lutte contre le cancer (CLCC) », tandis que 369 établissements possèdent au moins une IRM, « soit 508 appareils situés pour 87 % dans le public et pour 4 % en CLCC ».
Pour la radiologie, la DREES dénombre en 2015 « 2400 salles de radiologie conventionnelle, numérisée ou non, disponibles dans 835 établissements de santé […] Il existe également 329 salles de radiologie vasculaire destinées aux angiographies et aux coronarographies, réparties sur 180 établissements ».
Enfin, le rapport indique qu’au moins une unité de médecine nucléaire est présente dans 127 établissements, « pour un total déclaré de 286 gammacaméras situées pour moitié en CHR ». La DREES précise cependant que ce chiffre est probablement sous-évalué.
Les inégalités persistent
De plus, le rapport de la DREES illustre une situation déjà bien connue des professionnels de santé et des populations puisqu’il pointe le déséquilibre de la répartition des équipements d’imagerie en fonction des départements. Pour les scanners, la France compte 2,8 machines pour 200 000 habitants, avec un minimum dans les départements de la Haute-Loire et de Mayotte et un maximum à 5,2 en Corse du Sud. Et pour les IRM, le rapport comptabilise 2 appareils pour 200 000 habitants, avec un minimum de 0,6 dans les départements du Cher et de la Mayenne et un maximum à 3,6 à Paris.
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