Éthique en médecine

« Nous devons trouver un équilibre entre nos valeurs et les évolutions scientifiques qui les bousculent »

Aux JFR 2019, Jean-François Delfraissy, président du Comité consultatif national d’éthique (CCNE), a évoqué le futur de la médecine et les questions éthiques qui lui sont liées. Les décideurs devront notamment surveiller la collecte et l’utilisation des données de santé par les entreprises privées.

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Le 25/10/19 à 15:00, mise à jour hier à 15:16 Lecture 2 min.

Selon Jean-François Delfraissy, la médecine de demain se définira par « 4 P » : prédictive, préventive, de précision et participative. © S. B.

Président du Comité consultatif national d’éthique (CCNE), Jean-François Delfraissy était l’invité d’une des conférences plénières des Journées francophones de radiologie 2019, le 13 octobre dernier. L’occasion de présenter les travaux menés par son institution, notamment dans le cadre des États généraux de la bioéthique de 2018.

Les 4 P de la médecine d’avenir

« L’éthique est une science qui bouge. C’est la combinaison de toutes les modifications qu’on lui apporte qui constitue la médecine d’avenir », entame-t-il. Cette médecine d’avenir se définit selon lui par « 4 P » : prédictive, préventive, de précision et participative. Autant de caractéristiques qui imposent la mise en place d’un « réseau d’identification et de surveillance de multiples paramètres biologiques de l’individu comme pour la génétique par exemple, ou encore l’imagerie médicale », poursuit-il. C’est là que les préoccupations éthiques apparaissent : « C’est une contrainte dont il faut se méfier car elle peut être délégu

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Sihem Boultif

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