Tarification des actes

Peut-on développer la radiologie interventionnelle en structure privée ?

Selon une étude menée par des radiologues du Pays Basque, il est possible de pratiquer la radiologie interventionnelle en structure privée sans perdre de l’argent. À condition de jouer sur la durée d’hospitalisation et d’ajuster les dépassements d’honoraires en fonction des complémentaires des patients.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 15/01/18 à 8:00, mise à jour aujourd'hui à 15:22 Lecture 1 min.

Selon une étude présentée au Journées francophones de radiologie, le forfait CCAM des actes de radiologie interventionnelle ne couvre pas le coût des consommables (photo d'illustration). © Benjamin Bassereau

La radiologie interventionnelle en structure privée, c’est compliqué mais possible, conclut une étude menée au sein du groupe privé Côte Basque imagerie médicale. Pour y parvenir, expliquent ses auteurs, il faut jouer sur les dépassements d’honoraires « en fonction de la mutuelle du patient », et ajuster la durée d’hospitalisation pour valoriser le groupe homogène de séjour (GHS). Ce travail de recherche a fait l’objet d’une présentation aux Journées francophones de radiologie (JFR) d’octobre 2017 [1].

Une étude prospective sur 165 patients

Olivier Bonnefoy, radiologue, et ses confrères, ont travaillé de manière prospective sur 165 patients hospitalisés en radiologie interventionnelle. Pour chacun d’entre eux, « il a été calculé le coût du consommable, le prix de l’acte CCAM, l’éventuel dépassement d’honoraire (en fonction de la mutuelle du patient) et le prix du forfait d’hospitalisation ».

1 042 € de GHS en moyenne pour un acte moyen à 367,30 €

En moyenne, le prix du GHS pour ces actes e

Il vous reste 62% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Jérome Hoff

Rédacteur en chef adjoint BOM Presse Clichy

Voir la fiche de l’auteur

Bibliographie

  1. Bonnefoy O., Hecquet B., et coll. « La radiologie interventionnelle en structure privée : étude financière, retour d’expérience », Journées francophones de radiologie, 14 octobre 2017. http://jfr2017.event.y-congress.com/scientificprocess/schedule/index.html#filters=[{%22name%22:%22fulltext%22,%22values%22:[%22structure%20priv%C3%A9e%22]}]. Site consulté le 10 janvier 2018.
  2. Aufort S., Vernhet-Kovacsik H., Simonnet J.-A., « Radiologie interventionnelle en ambulatoire », Webzine de la HAS, 15 octobre 2015. https://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_2562785/fr/radiologie-interventionnelle-en-ambulatoire. Site consulté le 10 janvier 2018.

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

05 Sep

16:07

Les patientes atteintes de malformations artérioveineuses cérébrales non rompues avec une localisation occipitale sont plus susceptibles d’avoir des maux de tête. L’angiographie quantitative par soustraction numérique peut quantifier objectivement les changements hémodynamiques dans les maux de tête liés au MAV non rompues. (étude).

13:12

La fédération des médecins de France organise un colloque sur la place de l'IA en médecine libérale le vendredi 12 au samedi 13 septembre à Paris.

7:30

Docteur Imago

GRATUIT
VOIR