Démographie des radiologues

« Pour retrouver des conditions de travail correctes, il faut être plus nombreux »

Aux rencontres Radiologie aujourd'hui et demain (RAD), Louis Boyer, président du G4, a fait le bilan de la démographie des radiologues en France. Malgré une hausse continue, les effectifs restent insuffisants pour satisfaire une demande en constante augmentation. Seule solution : former davantage.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 28/06/23 à 7:00, mise à jour le 11/09/23 à 13:24 Lecture 3 min.

Si le nombre de radiologues a connu une augmentation depuis 2010, leur progression est toutefois moins rapide que celle des autres spécialités, explique Louis Boyer. © Solenn Duplessy

Lors des rencontres Radiologie aujourd’hui et demain (RAD 2023), organisées à Nîmes (30) les 8 et 9 juin derniers, Louis Boyer, radiologue à Clermont-Ferrand et président du G4, a analysé l’évolution de la démographie des radiologues dans un contexte de croissance continue des indications et techniques radiologiques.

Plus de 9 000 radiologues en 2022

Premier constat : le nombre de radiologues augmente depuis 2010, quoique moins vite que dans les autres spécialités. Ils étaient en effet 7 999 en 2010, 8 800 en 2017 et 9 038 en 2022. Le problème, c’est que leur âge augmente aussi. « L’âge moyen des radiologues est de 51 ans, mais, chiffre très préoccupant, un tiers d’entre eux a plus de 60 ans, s’alarme Louis Boyer. Il faut donc se préoccuper du renouvellement de ce tiers. C’est capital. »

Un ratio médecins demandeurs/radiologues préoccupant

Un autre chiffre préoccupant est celui du rapport entre l’effectif des médecins demandeurs et celui des radiologues. « Pendant longtemps, on a calculé l

Il vous reste 81% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Solenn Duplessy

Voir la fiche de l’auteur

Mots-clés

pénurie de radiologues désertification médicale

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

23 Juin

16:00

Une revue de la littérature dédiée au diagnostic prénatal des anomalies infratentorielles est parue dans Pediatric Radiology. Elle détaille notamment le rôle de l'échographie et de l'IRM fœtale à ce sujet.

15:00

13:30

Un nouveau radiopharmaceutique diagnostique pour l'imagerie des métastases cérébrales, le RAD101, a reçu la désignation « fast track » de la FDA, annonce Radiopharm Theranostics, l'industriel australien développant ce produit, dans un communiqué. Marquée au fluor 18, cette petite molécule dédiée à l'imagerie TEP cible l'acide gras synthase (FASN), une protéine multienzymatique surexprimée dans plusieurs tumeurs solides dont les métastases cérébrales.

7:30

Les calcifications mammographiques avec une évaluation bénigne sont associées à un risque accru de cancer du sein avancé, au-delà des seins denses et du surpoids. Les femmes ménopausées aux seins denses, à l’IMC supérieure à 25 kg/m2 et aux calcifications présentaient un risque 5,5 fois plus élevé (IC à 95 % : 3,9-7,7), indique une étude publiée dans Breast Cancer Research and Treatment.

7:00

20 Juin

16:00

La Société européenne de radiologie gastro-intestinale et abdominale (ESGAR) a publié des recommandations pratiques pour le diagnostic et l'évaluation de la réponse au traitement chez les patients souffrant d'une maladie de Crohn luminale. L'entéro-IRM et l'échographie sont les examens radiologiques de première ligne, tandis que le scanner peut être utile en seconde ligne ou dans l'aigu, souligne notamment l'article.
✕
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR