Éclairage

Pourquoi et comment la financiarisation s’enracine-t-elle en radiologie ?

Fragilités démographiques, difficultés de succession, tarifications en berne… La financiarisation de la radiologie se nourrit-elle de facteurs conjoncturels défavorables ? Malgré les entraves et les pressions, la spécialité garde une aura de profitabilité, et constitue un investissement sûr pour les financiers.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 27/10/22 à 7:00, mise à jour le 02/10/23 à 14:23 Lecture 5 min.
Photo prétexte, signature de contrat. Image par aymane jdidi de Pixabay

Alors que le phénomène de la financiarisation de la radiologie prend de l’ampleur, les questions émergent sur les raisons de cette avancée (photo d'illustration). D. R.

Pourquoi l’imagerie médicale est-elle convoitée par les financiers ? Quelles caractéristiques la rendent attractive pour leurs opérations ? Le contexte actuel leur est-il favorable ? Jean-Philippe Masson, président de la Fédération nationale des médecins radiologues (FNMR), assure avoir senti arriver la vague de la financiarisation, qu’il décrit comme « une menace » : « Certains financiers se présentent au départ comme des centrales d’achat. Ils disent qu’ils vont aider à investir dans les cabinets d’imagerie, ce qui est un faux argument car aucun radiologue n’a de problème pour investir. Ils font beaucoup de promesses pour inciter les radiologues à tomber dans leurs filets, constate-t-il. Ils se sont offert la biologie médicale - en la massacrant un peu au passage - et maintenant ils se disent qu’ils pourraient faire pareil avec la radiologie qui est une spécialité dont on aura toujours besoin. »

Crise démographique…

Selon lui, les financiers pénètrent le marché de la radiologie par les

Il vous reste 85% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

Voir la fiche de l’auteur

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Le fil Docteur Imago

18 Avr

16:00

RECIST 1.1 reste la norme pour évaluer la réponse tumorale, notamment pour les métastases hépatiques après traitement systémique. Les modifications au scanner et en IRM suggérant une nécrose, une fibrose, des calcifications et une hémorragie, peuvent être utilisées comme indicateurs supplémentaires de la réponse tumorale.

15:44

Des chercheurs ont examiné pour la première fois les tendances temporelles chez les patients subissant régulièrement un examen de scanner. Ces derniers ont observé une modification des pratiques d’imagerie depuis 2020, avec un taux d’examens récurrents en baisse après 2020 et une dose efficace médiane qui a augmenté après 2020 par rapport à avant 2020. (Étude).

13:15

L'arrêté du 11 avril 2025 renouvelle l'inscription du stent retriever ERIC®, fabriqué par la société MICROVENTION Europe, sur la liste des produits et prestations remboursables (LPPR) prévue à l'article L. 165-1 du Code de la sécurité sociale.

7:57

Le scanner du centre hospitalier de La Ferté-Macé (Orne) sera mis en service le jeudi 24 avril 2025, a annoncé le groupement hospitalier de territoire des Collines de Normandie dans un communiqué publié le 14 avril. Source : Ouest France.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR