SIT 2023

Pourquoi organiser un dépistage du cancer du poumon ?

Lors de la journée de la Société d'imagerie thoracique, le 16 juin 2023, Caroline Caramella a défendu les avantages du dépistage du cancer du poumon et mis en avant les premiers résultats de l'étude CASCADE chez les femmes fumeuses.

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Le 28/07/23 à 15:30, mise à jour le 11/09/23 à 18:54 Lecture 3 min.

En 2016, la HAS était toujours défavorable à la mise en place du dépistage du cancer du poumon en France avant de recommander en février 2022 l’engagement d’un programme pilote, rappelle Caroline Caramella. © Solenn Duplessy

46 000 nouveaux cas de cancer du poumon sont diagnostiqués chaque année en France, a rappelé Caroline Caramella, radiologue à l’hôpital Marie-Lannelongue (92), lors de la Journée de printemps de la Société d’imagerie thoracique (SIT), le 16 juin 2023.

60 % de cas de cancers métastatiques

Aujourd’hui, en l’absence de programme de dépistage organisé, seuls 20 % des cancers du poumon sont diagnostiqués à un stade localisé et ceux-ci présentent un taux de survie à 5 ans de 50 % contre 25 % pour les cancers diagnostiqués à un stade localement avancé. Le cancer métastatique représente en revanche 60 % des diagnostics, pour une survie à 5 ans de 4 %.

Des intérêts à découvrir le cancer précocement

Diagnostiqué à un stade localisé, le cancer du poumon bénéficie d’un traitement curatif en chirurgie ou en radiothérapie. Un cancer localement avancé, trop important pour être opéré, est traité par radiochimiothérapie. « Il y a donc quand même bien intérêt à découvrir le cancer précocement », sou

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Solenn Duplessy

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