Sécurité IRM

Quand un quench secoue l’organisation et les personnels d’imagerie

Aux JFR 2021, deux manipulateurs du CHU de Nîmes ont partagé leur expérience d’un quench qui s’est produit dans leur service d’IRM en 2016. Cet incident a fait prendre conscience de la nécessité de former et d’accompagner le personnel, et de formaliser une procédure d’urgence.

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Le 08/11/21 à 16:00, mise à jour hier à 15:14 Lecture 5 min.

Un litre d’hélium liquide génère 700 litres d’hélium gazeux. Sachant que, dans une IRM, il y a environ 1 200 litres d’hélium liquide, cela représente 840 m3 d’hélium gazeux Flickr.com / CC mario

En 2016, un incident a nécessité le déclenchement d’un quench dans le service d’IRM du CHU de Nîmes (30). Aux Journées francophones de radiologie 2021, deux manipulateurs de l’établissement ont disséqué cet événement et ses conséquences sur le personnel et l’organisation.

840 m3 d’hélium gazeux

« Le quench est une chute brutale du champ magnétique par libération d’hélium gazeux, rappelle Stéphane Michelutti. Dans les IRM, l’hélium liquide est à une température de -269 °C. Un litre d’hélium liquide génère 700 litres d’hélium gazeux. Sachant que, dans une IRM, il y a environ 1 200 litres d’hélium liquide, cela représente 840 m3 d’hélium gazeux », calcule-t-il. Pour déclencher le quench, les salles d’IRM sont équipées d’un bouton protégé par un capot de sécurité et un scellé. « Ce bouton est à activer en cas de nécessité absolue et ne doit pas être confondu avec le bouton d’arrêt électrique d’urgence », souligne le manipulateur nîmois.

Un événement soudain et imprévisible

Sa collè

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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