risque infectieux

Quelle est la perception des risques d’infection nosocomiale en imagerie ?

34 % des participants à une enquête commandée par la société Germitec craignent d'attraper une maladie nosocomiale dans un centre d'examen médical. Pour les médecins qui réalisent des échographies, les sondes endocavitaires restent toutefois peu vectrices de contaminations.

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Le 23/06/23 à 7:00, mise à jour le 11/09/23 à 13:24 Lecture 3 min.

L'enquête Germitec-BVA avait pour objectifs d’évaluer la perception du risque infectieux en France, de comprendre les procédés de désinfections des sondes endocavitaires, et d’estimer le niveau de connaissance des médecins et des patients sur la désinfection des sondes. (photo d'illustration). © Benjamin Bassereau

Quel regard portent le grand public et les médecins sur les risques d’infection nosocomiale ? Le 14 juin, la société Germitec, spécialisée dans la désinfection des sondes d’échographie endocavitaire, organisait une conférence de presse où elle a dévoilé les résultats de son enquête sur les risques infectieux en France.

L'interventionnel dans la liste des disciplines à risque

À cette occasion, Jean-Paul Beregi, chef du service de radiologie du CHU de Nîmes (30), était convié à prendre la parole sur la problématique des risques infectieux en imagerie médicale. « La radiologie interventionnelle est l’une des seize spécialités à risque, soulignait-il. Mais il nous faut également noter que les salles d’attente et de consultation peuvent être des lieux sensibles aux infections manuportées et aéroportées. En outre, nos examens invasifs sont très surveillés et nous obligent à mettre en place des analyses de traçabilité. […] Nous surveillons également le domaine de l’ostéoarticulaire quand nous e

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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