D. I. / La Société française de sénologie et de pathologie mammaire, que vous présidez, regroupe de nombreuses spécialités autour du cancer du sein. Quels sont ses objectifs ?
L. C. / La SFSPM est l’une des rares sociétés savantes qui traite d’un organe et d’une maladie – le cancer du sein - de façon multidisciplinaire. À son congrès annuel, il y a un peu de radiologues, beaucoup de chirurgiens, des radiothérapeutes, des oncologues, des pathologistes, des biologistes et des spécialistes des soins de support. Toutes les spécialités sont représentées, c’est ce qui fait toute la richesse de cette société. Pendant le congrès, il y a très peu de sessions parallèles de façon à inciter les radiologues à aller écouter les chirurgiens, les chirurgiens à aller écouter les oncologues et les radiothérapeutes, afin que nous soyons tous au même niveau de connaissances. L’objectif est de se nourrir des avancées des autres spécialités. Les radiologues qui font beaucoup de sénologie aiment venir à ce co
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