Le protocole paraphé en avril par la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) et la Fédération nationale des médecins radiologues (FNMR) a tous les airs d’un porte-drapeau de la « stratégie nationale de santé » de la ministre Agnès Buzyn. Présentée en février dernier, cette dernière est la feuille de route de la politique de la santé pour le quinquennat. Elle définit 5 chantiers, dont la pertinence des soins et la tarification. L’amélioration de la pertinence doit non seulement renforcer la qualité du service mais aussi limiter les dépenses évitables. « On estime à entre 20 et 30 % la part des prescriptions non pertinentes », avance le ministère. Parmi ces dernières, « l’utilisation des rayonnements ionisants à des fins médicales ».
Réviser les modèles de financement
Pour développer cette culture de la pertinence, les services d’Agnès Buzyn veulent réviser les modèles de financement. Objectif : « qu’ils incitent à la qualité et à la pertinence des soins et non pas seulement au volume
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