Un petit pas vers une imagerie plus « verte ». À Villejuif (94), Gustave-Roussy est le premier centre de lutte contre le cancer à rejoindre le projet MEGADORE, pour medical gadolinium recycling, qui a mis en place une filière de recyclage des doses non utilisées de gadolinium. Une initiative développée au sein l’université de Bretagne occidentale (Brest) par une équipe pluridisciplinaire incluant notamment des radiologues, et soutenue par des partenaires industriels et académiques.
Le gadolinium pollue les rivières
Le gadolinium est l’un des métaux appelés « terres rares » et une ressource non renouvelable. « C’est une matière première extraite à 90 % en Chine. Son mode d'extraction est en lui-même polluant », rappelle Samy Ammari, radiologue à Gustave-Roussy, et l’un des premiers radiologues à participer au projet. Des études, notamment françaises ont montré que le gadolinium utilisé en imagerie médicale se retrouve dans les milieux naturels. « L’urine contenant du gadolinium reste dans
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