Santé publique

La participation au dépistage organisé du cancer du sein en baisse en 2022

En 2022, 44,9 % des femmes éligibles en France ont passé une mammographie dans le cadre du programme national de dépistage organisé du cancer du sein contre 50,6 % l’année précédente. Selon Santé publique France, cette diminution est notamment liée aux conséquences de la pandémie de Covid-19.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 16/06/23 à 7:00, mise à jour le 11/09/23 à 13:24 Lecture 2 min.

Le taux de participation au programme de dépistage organisé du cancer du sein atteint 47,7 % au cours de la période 2021-2022, enregistrant une diminution entre 2021 (50,5 %) et 2022 (44,9 %), selon Santé publique France (photo d'illustration). D. R.

Première cause de décès par cancer chez la femme, le cancer du sein est également le plus fréquent en France, avec près de 60 000 nouveaux cas et 12 000 décès annuels, rapporte l'agence Santé publique France.

Détecter à un stade précoce

Dans le cadre du programme national de dépistage organisé du cancer du sein, les femmes âgées de 50 à 74 ans sont invitées tous les deux ans à passer une mammographie suivie d’un examen clinique réalisé par un radiologue. Selon Santé publique France, un dépistage régulier de toutes les femmes concernées à ce programme permettrait de réduire significativement le nombre de décès par cancers du sein en permettant de détecter les lésions à un stade précoce et ainsi d'augmenter les chances de guérison.

Une participation de 47,7 % en 2021-2022

Pourtant, selon des nouvelles données publiées par Santé publique France ce 12 juin, le taux de participation au programme s’élève à seulement 47,7 % au cours de la période 2021-2022, avec une diminution entre 2021 (50,5 %)

Il vous reste 71% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

OFFRE DÉCOUVERTE

11€

pendant 1 mois
puis 23 €/mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Solenn Duplessy

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

17 Mai

16:00

Le constructeur GE HealthCare a dévoilé sa nouvelle IRM 3 T dédiée à l'imagerie cérébrale, spécialement conçue pour « faire avancer la recherche en IRM dans les procédures complexes en neurologie, oncologie et psychiatrie ». L’équipement est en attente de l'autorisation de la FDA et n’a pas encore le marquage CE, annonce GE HealthCare dans un communiqué.

13:30

Le scanner thoracique à très faible dose offre une grande précision dans la détection des anomalies pulmonaires post-COVID par rapport à un scanner à dose standard à moins d’un dixième de la dose de rayonnement. Il constitue donc une alternative pour le suivi des patients post-COVID, conclut une étude parue dans European Radiology.

7:30

Une étude publiée dans The Lancet Regional Health Western Pacific a identifié des anomalies cérébrales sur les IRM de personnes ayant eu des cas modérés à graves de Covid-19. Ces patients continuent de souffrir de troubles cognitifs, de symptômes psychiatriques et neurologiques et d’altérations fonctionnelles cérébrales, même après 2 ans d’infection, suggèrent les chercheurs.
16 Mai

16:01

L'IRM a une meilleure sensibilité et une spécificité égale à l'échographie transvaginale dans le diagnostic de l'endométriose profonde touchant la cloison recto-vaginale, selon une méta-analyse de huit articles portant sur 721 patientes (lien vers l'étude).
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR