Étude

Comment l’imagerie fait progresser la recherche sur l’hypercroissance dysharmonieuse

Le projet de recherche COSY a pour sujet d’étude le syndrome d’hypercroissance dysharmonieuse, pour lequel des chercheurs français espèrent développer de nouveaux traitements. Au côté du versant génétique et clinique, l’imagerie médicale y jouera un rôle prépondérant.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 08/10/19 à 7:00, mise à jour aujourd'hui à 15:15 Lecture 3 min.

Au sein de l'étude COSY, l'imagerie permettra de caractériser les phénotypes chez les patients atteint du syndrome d'hypercroissance dysharmonieuse. © Laurent Guibaud

Maladie rare, l’hypercroissance dysharmonieuse est l’objet d’un projet de recherche coordonné par l’Inserm. Baptisé COSY, il entend dresser un état des lieux de ce syndrome associé à la mutation du gène PIK3CA, qui intervient dans la prolifération cellulaire. Une étude française sera lancée le 10 décembre 2019. Elle comprendra un volet imagerie, qui sera dirigé par Laurent Guibaud, radiologue à l’hôpital femme-mère-enfant du CHU de Lyon et coordinateur du Centre de compétence des malformations vasculaires superficielles.

Une étude ouvre la voie à un premier traitement

La compréhension des mécanismes de cette pathologie a déjà fait un grand bond en avant en 2018, lors de la publication dans la revue Nature de l’étude de Guillaume Canaud, néphrologue à l’hôpital Necker – Assistance publique – Hôpitaux de Paris [1]. Ces travaux mettent en lumière l’efficacité d’un nouveau traitement, un inhibiteur de PIK3CA appelé BYL719, testé sur une cohorte de 19 patients souffrant notamment du syndrome

Il vous reste 78% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

Voir la fiche de l’auteur

Bibliographie

  1. Venot Q., Blanc T., Canaud G. et coll., « Targeted therapy in patients with PIK3CA-related overgrowth syndrome », Nature, juin 2018, vol. 558, p. 540-546. DOI : https://doi.org/10.1038/s41586-018-0217-9

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

04 Juil

16:39

Une erreur de délinéation a conduit à délivrer la majorité du traitement par radiothérapie externe du cancer de la peau a un patient sur une localisation saine. L’incident, détecté à la 24e séance, s'est déroulé au centre d’oncologie et radiothérapie d’Eure-et-Loir (COREL) de Chartres. Rapporté et communiqué par l'ASNR, il a été classé au niveau 2 de l’échelle ASN-SFRO des événements en radiothérapie, graduée de 0 à 7 par ordre croissant de gravité.

13:09

La HAS a reconduit pour un nouveau mandat de 3 ans les membres de la commission recommandations, pertinence, parcours et indicateurs (CRPPI). En plus des 18 membres d'origine, dont la radiologue du CHU de Lille Anne Cotten, la commission a été enrichie de 6 nouveaux, notamment en santé mentale et psychiatrie, indique un communiqué.

7:45

La substance active Florbetaben (18F), servant au diagnostic de l’amylose de la transthyrétine, a reçu la désignation « orphelin » de l’Agence européenne des médicaments le 22 mai 2025. Ce statut n’autorise pas la vente en UE mais permet la recherche avec des essais cliniques.
03 Juil

17:55

Gleamer annonce dans un communiqué de presse le lancement de LungCT® et BoneCT®, les deux premières applications de sa suite Oncoview®. Soutenus par l’initiative France2030, ces outils d’intelligence artificielle ont pour objectif d’aider les radiologues dans la détection précoce des cancers.

13:00

L'utilisation du gadopiclénol pourrait faciliter la réduction de l'exposition cumulative au gadolinium chez les enfants qui passent des examens IRM en série. Selon une étude rétrospective basée sur l’analyse de 38 cas par 2 neuroradiologues, l’agent macrocyclique à haute relaxivité permet des résultats semblables de ratio de contraste comparé aux autres agents disponibles sur le marché.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR