Regards croisés sur l’imagerie hybride

« La TEP-IRM permet de modifier le traitement dans 21 % des cas de carcinomes hépatocellulaires »

Depuis deux ans, l'hôpital Henri-Mondor de Créteil (94) exploite une TEP-IRM pour les soins courants en oncologie. Seule machine de ce type en France dédiée à une activité 100 % clinique, elle montrerait déjà ses premiers bénéfices dans la prise en charge du cancer du foie, selon le radiologue Alain Luciani et le médecin nucléaire Emmanuel Itti.

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Le 02/07/19 à 7:00, mise à jour aujourd'hui à 15:22 Lecture 4 min.

Alain Luciani et Emmanuel Itti sont à l'origine du projet SYMPTOM pour l'utilisation de la TEP-IRM en oncologie à l'hôpital Henri-Mondor. © C. F.

Docteur Imago / Vous avez mis en place à l’hôpital Henri-Mondor, Assistance publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP) une plateforme de TEP-IRM en oncologie baptisée SYMPTOM, pouvez-vous nous en dire plus ?

Emmanuel Itti / Ce projet, porté par Alain Luciani et moi-même depuis 2012, s’est concrétisé en juin 2017 avec l’installation de la TEP-IRM. Il a trois objectifs prioritaires en cancérologie : l’imagerie des hémopathies lymphoïdes, l’évaluation des cancers primitifs du foie et le suivi de patient atteints de neurofibromatose.

D. I. / Comment avez-vous justifié l’acquisition de cette machine onéreuse auprès de l’AP-HP ?

Alain Luciani / Le premier argument était que nous avions besoin d’une deuxième TEP. Ce besoin était d’ailleurs identifié par l’AP-HP. Le deuxième était qu’un centre comme l’AP-HP ne peut pas rester en dehors de l’innovation. Au départ, il y avait Siemens qui développait la TEP-IRM, puis il y a eu Philips et enfin GE Healthcare. Cette offre industrielle assez riche montrait

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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