Pathogenèse

La TEP met en évidence un dysfonctionnement synaptique chez des patients schizophrènes

Une étude publiée dans Nature Communications montre que les niveaux de protéines synaptiques sont altérés dans certaines zones du cerveau chez les patients schizophrènes. Elle utilise un radiotraceur spécifique marqué au carbone 11.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 21/01/20 à 16:00, mise à jour hier à 14:14 Lecture 2 min.

Images paramétriques moyennes du volume de distribution du [11C]UCB-J provenant de volontaires sains (HV) et de schizophrènes (SCZ). CC Onwordi E.C. et coll.

Le dysfonctionnement synaptique joue-t-il un rôle dans la pathogenèse de la schizophrénie ? La réponse semble être positive, d’après une étude publiée le 14 janvier 2020 dans Nature Communications [1]. Ses auteurs ont étudié les niveaux de glycoprotéine 2A (SV2A) des vésicules synaptiques et leur relation avec les symptômes en utilisant la TEP-TDM chez 36 patients : 18 atteints de schizophrénie et 18 témoins.

Niveaux de protéines synaptiques

Le développement récent d'un radiotraceur TEP spécifique du SV2A permet maintenant d'étudier in vivo les niveaux de protéines présynaptiques. Dans l’étude clinique, les chercheurs ont utilisé le [11C]UCB-J pour tester l'hypothèse synaptique de la schizophrénie. L’idée étant que son volume de distribution (VT) serait plus faible chez les patients schizophrènes par rapport aux témoins dans le cortex frontal (FC), le cortex cingulaire antérieur (ACC) et l'hippocampe, régions où les niveaux de protéines synaptiques ont été démontrés comme étant plus faib

Il vous reste 63% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Avatar photo

Benjamin Bassereau

Directeur de la rédaction BOM Presse Clichy

Voir la fiche de l’auteur

Bibliographie

  1. Onwordi E.C., Halff E.F., Whitehurst T. et coll., « Synaptic density marker SV2A is reduced in schizophrenia patients and unaffected by antipsychotics in rats », Nat Commun, 2020, vol. 11, n° 246. DOI : 10.1038/s41467-019-14122-0.
  2. Osimo E. F., Beck K., Reis Marques T. et Howes O. D., « Synaptic loss in schizophrenia: a meta-analysis and systematic review of synaptic protein and mRNA measures », Mol. Psychiatry, 2018.  https://doi.org/10.1038/s41380-018-0041-5.

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

21 Nov

15:34

Des chercheurs ont examiné l’association entre la charge allostatique (AL), un indicateur de dysrégulation physiologique liée au stress, et la présence de pathologie maligne lors de biopsies mammaires guidées par imagerie. Les résultats suggèrent qu’une AL plus élevée est liée à un risque accru de pathologie maligne, ce qui pourrait guider des stratégies de dépistage personnalisées, indique une étude publiée dans JACR.

13:17

L’IRM rapide avec la reconstruction par apprentissage profond (DLR) améliore la qualité d’image et la précision diagnostique pour l’appendicite complexe par rapport à l’IRM non DLR et à la tomographie par contraste, offrant une alternative précieuse pour les patients sensibles aux radiations. (Étude).

7:09

Une étude évaluant plusieurs grands modèles de langage a montré que le modèle OpenAI o3 obtenait la meilleure précision à l’examen national japonais des techniciens en radiologie, atteignant 90 % de réussite.
20 Nov

15:06

Une étude montre que l’angioscanner coronaire à détecteur photonique, réalisée avec des doses réduites de rayonnement et de produit de contraste, offre une excellente qualité d’image et une précision diagnostique élevée, en particulier avec les reconstructions en VMI à 55 keV. Cette technique permet de détecter avec fiabilité les sténoses obstructives et les resténoses intrastent chez des patients souffrant d’une maladie coronarienne associée à l’inflammation.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR