0,5 et 0,25 T

Les atouts de l’IRM à bas champ

À l’ECR 2022, le radiologue catalan Joan Vilanova a témoigné de l’apport des IRM à bas champ comme appareils d’appoint dans un service d’imagerie. Selon lui, ces technologies montrent des performances diagnostiques comparables à celles de l’IRM 1,5 T en musculosquelettique, avec des contraintes techniques et des coûts de fonctionnement allégés.

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Le 02/08/22 à 7:00, mise à jour aujourd'hui à 14:08 Lecture 3 min.

En musculosquelettique, les images obtenues à bas champ sont suffisantes pour assurer une précision diagnostique équivalente à celle que permet d’obtenir l’IRM 1,5 T, assure Joan Vilanova. © Capture d'écran ECR 2022

Pourquoi implanter une IRM à bas champ dans un service de radiologie moderne ? Dimanche 17 juillet, lors d’une session du Congrès européen de radiologie consacrée aux innovations en IRM, le radiologue catalan Joan Vilanova a répondu à cette question en s’appuyant sur l’expérience de son département d’imagerie de la clinique Girona. « Notre nouveau service compte trois IRM : une à 3 T, une à 1,5 T et une à 0,25 T, a-t-il exposé en introduction. Nous utilisons cette dernière pour les explorations musculosquelettiques. »

Une précision diagnostique équivalente à la 1,5 T

Dans ce domaine, et malgré un mauvais rapport signal bruit, les images obtenues à bas champ sont suffisantes pour assurer une précision diagnostique équivalente à celle que permet d’obtenir l’IRM 1,5 T, assure-t-il, en citant des études comparatives sur l’analyse des déchirures des ligaments croisés antérieurs et de ménisque [1], du rachis lombaire [2], ou encore de l’arthrite rhumatoïde de la main et du poignet [3]. « Plus

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Auteurs

Jérome Hoff

Rédacteur en chef adjoint BOM Presse Clichy

Voir la fiche de l’auteur

Bibliographie

  1. Cotten A., Delfaut E., Demondion X. et coll., « MR Imaging of the knee at 0.2 and 1.5 T: Correlation with surgery », AJR, avril 2020, vol. 174, n° 4, p. 1093-1097. DOI : 10.2214/ajr.174.4.1741093
  2. Lee R. K. L., Grifith J. F., Lau Y. Y. O. et coll., « Diagnostic capability of low- versus high-field magnetic resonance imging for lumbar degenerative disease », Spine, mars 2015, vol. 40, n° 6, p. 382-391. DOI : 10.1097/brs.0000000000000774
  3. Taouli B., Zaim S., Peterfy C. G. et coll., « Rheumatoid arthritis of the hand and wrist: comparison or three imaging techniques », AJR, avril 2004, vol. 182, n° 4, p. 937-943. DOI : 10.2214/ajr.182.4.1820937.

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