Choix de modalités

Une séquence IRM concordante avec le scanner pour l’exploration des fractures vertébrales

Une équipe allemande a comparé les performances du scanner et de deux séquences IRM sur une machine 3 T. La séquence 3 D pondérée T1 en écho de gradient avec destruction de l'aimantation transversale résiduelle offre des résultats encourageants.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 22/07/21 à 7:00, mise à jour aujourd'hui à 15:11 Lecture 1 min.

Comparaison des images IRM T1SGRE (à gauche), des images IRM UTE (au milieu) et des images scanographiques conventionnelles (à droite) du même patient. CC Schwaiger B. J. et coll

Une équipe de radiologues allemands s’est intéressée à la place de l’IRM dans la détection et l’évaluation de fractures et des pathologies dégénératives vertébrales. Et si cette modalité pouvait concurrencer le scanner conventionnel ? Les résultats de leur étude y répondent plutôt favorablement, avec une IRM 3 T. Ils ont été publiés dans European Radiology [1] en juillet 2021.

Séquence 3D T1 en écho de gradient avec destruction de l'aimantation transversale résiduelle

30 patients ont été inclus dans l’étude entre 2018 et 2019 et présentaient 44 fractures et 60 pathologies dégénératives. Ils ont tous bénéficié d’un scanner et d’une IRM 3 T. Les séquences 3D utilisées pour cette dernière modalité sont la pondérée T1 en écho de gradient avec destruction de l'aimantation transversale résiduelle (T1SGRE) et la séquence à temps d’écho ultra-court (UTE). Deux radiologues ont évalué les caractéristiques morphologiques des images en coupe. La précision diagnostique, la concordance entre les deux

Il vous reste 62% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Avatar photo

Benjamin Bassereau

Directeur de la rédaction BOM Presse Clichy

Voir la fiche de l’auteur

Bibliographie

  1. Schwaiger B. J. et coll., « CT-like images based on T1 spoiled gradient-echo and ultra-short echo time MRI sequences for the assessment of vertebral fractures and degenerative bone changes of the spine », Eur Radiol, vol. 31, no 7, p. 4680‑4689, juill. 2021, doi: 10.1007/s00330-020-07597-9.

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

17 Sep

15:14

La TEP-TDM des récepteurs de la somatostatine a montré une sensibilité parfaite pour détecter les méningiomes intracrâniens dans une étude rétrospective incluant 8 077 examens. Les auteurs ont toutefois relevé un taux de faux positifs de 2,9 %.

13:14

La première édition des rencontres nationales des centres de thrombectomie de Mention A (CMA 2026) aura lieu les 22 et 23 janvier 2026, au Mercure La Rochelle Vieux Port.

7:30

Aux États-Unis, les hôpitaux et les centres d'imagerie adossés à des fonds de capital-investissement (private equity) facturent leurs prestations d'imagerie à des tarifs moyens respectivement plus élevés de 43 % et 15,9 % que les cabinets indépendants, selon une enquête à lire dans JACR. Ces tarifs sont négociés avec les compagnies d'assurance.
16 Sep

15:39

366 praticiens de l’AP-HP, dont 33 radiologues et 18 médecins nucléaires, étaient signataires d’un contrat d’activité libérale en cours en 2023, selon un rapport disponible en ligne. Un nombre stable depuis une dizaine d’années. Par rapport à 2022, le volume d’activité libérale progresse de 19 % et le montant des honoraires de 5,1 %.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR