Scanner base dose

Avec un intérêt prouvé, le dépistage du cancer du poumon nécessite méthode et moyens

Une session du congrès européen de radiologie a mis en lumière le dépistage du cancer du poumon par scanner basse dose. Son intérêt a été confirmé par l’étude Nelson. Pour le mettre en œuvre dans un pays, il convient d’étudier différents paramètres, notamment la population cible, les moyens et les étapes à franchir pour assurer une bonne participation.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 22/07/20 à 7:00, mise à jour hier à 15:13 Lecture 5 min.

« Pour le dépistage du cancer du poumon, la preuve de l’efficacité, des bénéfices qui dépassent les risques et de l’efficience économique est maintenant ferme », conclut Harry J. de Koning, auteur principal de l'étude NELSON. D. R.

Avec la pandémie de COVID-19, plusieurs sujets d’intérêts en imagerie médicale ont été mis de côté pendant quelques mois. C’est le cas du dépistage du cancer du poumon, qui était le thème d’une session le 18 juillet lors du congrès européen de radiologie. Celui-ci a pourtant fait l’objet d’une publication majeure : les résultats de l’étude NELSON en février 2020 dans The New England Journal of Medicine [1]. Harry J. de Koning, professeur de santé publique à l’Erasmus Medical Center de Rotterdam (Pays-Bas) et auteur principal de l’étude, a présenté ses résultats.

Une cohorte de 13 195 hommes

Dans cet essai randomisé, 13 195 hommes âgés de 50 à 74 ans ont été recrutés dans quatre régions des Pays-Bas et de Belgique entre 2000 et 2004. Les participants éligibles étaient des fumeurs ou anciens fumeurs qui avaient arrêté depuis moins de 10 ans après avoir consommé plus de 15 cigarettes par jour pendant au moins 25 ans, ou plus de 10 pendant au moins 30 ans. 6 583 ont rejoint le groupe « dépis

Il vous reste 87% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Avatar photo

Benjamin Bassereau

Directeur de la rédaction BOM Presse Clichy

Voir la fiche de l’auteur

Bibliographie

  1. De Koning H. J., van der Aalst C. M., Scholten E. T. et coll., « Reduced Lung-Cancer Mortality with Volume CT Screening in a Randomized Trial », The New England Journal of Medicine, 29 janvier 2020. DOI: 10.1056/NEJMoa1911793
  2. Oudkerk, Matthijs, et al. « European Position Statement on Lung Cancer Screening ». The Lancet Oncology, vol. 18, no 12, décembre 2017, p. e754‑ DOI.org (Crossref), doi:10.1016/S1470-2045(17)30861-6.

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

04 Juil

16:39

Une erreur de délinéation a conduit à délivrer la majorité du traitement par radiothérapie externe du cancer de la peau a un patient sur une localisation saine. L’incident, détecté à la 24e séance, s'est déroulé au centre d’oncologie et radiothérapie d’Eure-et-Loir (COREL) de Chartres. Rapporté et communiqué par l'ASNR, il a été classé au niveau 2 de l’échelle ASN-SFRO des événements en radiothérapie, graduée de 0 à 7 par ordre croissant de gravité.

13:09

La HAS a reconduit pour un nouveau mandat de 3 ans les membres de la commission recommandations, pertinence, parcours et indicateurs (CRPPI). En plus des 18 membres d'origine, dont la radiologue du CHU de Lille Anne Cotten, la commission a été enrichie de 6 nouveaux, notamment en santé mentale et psychiatrie, indique un communiqué.

7:45

La substance active Florbetaben (18F), servant au diagnostic de l’amylose de la transthyrétine, a reçu la désignation « orphelin » de l’Agence européenne des médicaments le 22 mai 2025. Ce statut n’autorise pas la vente en UE mais permet la recherche avec des essais cliniques.
03 Juil

17:55

Gleamer annonce dans un communiqué de presse le lancement de LungCT® et BoneCT®, les deux premières applications de sa suite Oncoview®. Soutenus par l’initiative France2030, ces outils d’intelligence artificielle ont pour objectif d’aider les radiologues dans la détection précoce des cancers.

13:00

L'utilisation du gadopiclénol pourrait faciliter la réduction de l'exposition cumulative au gadolinium chez les enfants qui passent des examens IRM en série. Selon une étude rétrospective basée sur l’analyse de 38 cas par 2 neuroradiologues, l’agent macrocyclique à haute relaxivité permet des résultats semblables de ratio de contraste comparé aux autres agents disponibles sur le marché.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR