COVID-19

L’imagerie du cancer s’organise pour éviter la bousculade

Durant la crise du COVID-19, la continuité de la prise en charge des malades était une priorité en cancérologie. Avec les mesures de protection nécessaires, les services d’imagerie reprennent leur activité et s’organisent en vue d’un afflux imminent de patients.

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Le 03/06/20 à 15:00, mise à jour hier à 15:07 Lecture 6 min.

Pour absorber l'activité en imagerie, le centre Gustave-Roussy a travaillé en urgence sur l’installation d’un scanner en container avec le constructeur GE Healthcare. La machine devait être mise en service le 3 juin et restera 6 mois sur le parking de l'établissement. © C. F.

Pendant l’épidémie de COVID-19, les centres de lutte contre le cancer ont dû revoir leur fonctionnement pour maintenir les activités essentielles. Comme les autres établissements, ils se sont adaptés pour protéger les patients et les personnels. « Il y avait une notion de vulnérabilité accrue des patients atteints de cancer ; il fallait donc tout faire pour bloquer l’entrée du virus dans l’établissement », indique Pierre Vera, directeur général et responsable du département imagerie et médecine nucléaire du Centre de cancérologie Henri-Becquerel, à Rouen (76).

Un centre « sanctuarisé »

Au plus fort de la pandémie, l’établissement a déprogrammé 20 % de ses examens et bouleversé l’organisation de son personnel : constitution de « réserves » d’agents, modifications des plannings et des horaires, réaffectation des manips en radiothérapie ou à la TEP. Des mesures d’hygiène drastiques ont été instaurées et sont toujours en place : interdiction des accompagnants, contrôle d’accès, check-points

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Carla Ferrand

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